Wednesday, March 13, 2013

UN REGIME, ASSASSIN DES LIBERTES

Un régime, assassin des libertésQue reste-t-il encore des libertés des Ivoiriens depuis l’avènement du régime Ouattara ? Plus grande chose ! 
En si peu de temps, les libertés acquises de longue date et au terme d’éprouvantes luttes par l'ex-president Laurent Gbagbo, sont anéanties. Depuis le 11 avril 2011, date du parfait coup d’Etat de Sarkozy contre Laurent Gbagbo, les Ivoiriens pleurent pour leurs libertés. Alassane Ouattara qui a été installé par les bombes de l’armée française fait reculer les droits et libertés chaque jour. Le multipartisme obtenu de haute lutte est en train de laisser la place au parti unique. Les partis dans l’opposition ne peuvent pas se réunir. Les dozos et Frci ont verrouillé tout le territoire. Aucune réunion d’un parti de l’opposition digne de nom ne peut se tenir dans la sérénité.
A Abidjan comme à l’intérieur du pays, le pays est mis sous vibreur. Les Ivoiriens ne parlent plus. Personne n’est assez courageux pour donner de la voix pour animer un meeting politique. Tous les meetings politiques de l’opposition sont systématiquement interdits ou sauvagement réprimées. 
Le siège de la fédération Fpi de Yopougon est occupé. Le Qg de campagne de Laurent Gbagbo à Yopougon héberge les Frci. Le village de la liberté, patrimoine du Front populaire ivoirien situé à Yopougon-nouveau quartier, est devenu un camp militaire sans avoir la politesse de demander l’avis des propriétaires. 
Des sièges de Conseils généraux continuent d’être occupés par les milices du régime actuel. C’est le cas à Adzopé où les Frci sont basées au conseil général. 
A Abidjan, en pleine capitale économique, les dozos font du porte à porte pour faire payer de l’argent aux habitants du quartier Banco 2 à Yopougon. Le motif est que ces chasseurs traditionnels assurent leur sécurité. Celui qui refuse de payer n’aura pas la paix dans le quartier. Et comme ces chasseurs traditionnels sont au service d’Alassane Ouattara, les populations payent ce qu’on leur impose.
Un simple regroupement de deux voire 5 militants de l’opposition est vite assimilé à une préparation de coup d’Etat contre Alassane Dramane Ouattara. Et sans une autre forme de contrôle, les Frci passent à l’attaque et tuent. 
 Quand un leader politique fait une tournée pour parler à ses militants, il est kidnappé sur la route pour être envoyé en prison. Laurent Akoun est une victime. Alphonse Douati croupit encore à la Maca sans être entendu par un juge d’instruction. 
 Acheter un journal de l’opposition et le garder sur soi après lecture c’est s’exposer souvent à la persécution. Débattre des questions politiques ou critiquer le pouvoir en place dans la ville ou dans un véhicule de transport en commun comme cela se faisait avant avec les régimes précédents n’est plus possible. La censure, la répression règnent en permanence depuis l’installation de Ouattara par la France. 
Toutes les libertés sont sous surveillance comme on le voit dans les vieilles tyrannies.
Benjamin Kore

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