Tuesday, January 21, 2014

CORRUPTION

AFFAIRE TENTATIVE DE CORRUPTION SUR LE DIRECTEUR GENERAL DE « L’ELEPHANT DECHAÎNE »
LES FAITS
Il y a quelques mois, certaines de mes sources ici en Côte d’Ivoire et à l’extérieur du pays, m’avaient prévenu de ce que de folles rumeurs couraient sur mon compte. Et que cela avait un lien avec ma moralité. J’avais eu écho, moi-même, de ce genre de rumeurs mais je ne leur ai pas donné d’importance, vu que je ne me reprochais rien. Ces sources m’ont appris que selon les informations à leur disposition, j’utiliserais mon organe de presse pour faire chanter des autorités de ce pays. Après, ce sont des lecteurs qui ont appelé quelques-uns de mes collaborateurs pour s’émouvoir devant ces rumeurs dont quelques-unes étaient parvenues à leurs oreilles. Et ces rumeurs, sans qu’on ne sache pourquoi, se sont amplifiées, à partir du jour où je suis intervenu sur RFI dans l’émission « Allo Presse ».
Le 10 novembre, j’ai été alerté par un contact au sujet de ce que, un individu se faisant appeler « BLE GOUDE NOUVEAU » avait publié un post sur facebook dans lequel il m’accusait nommément d’être en contact avec un certain Georges Ezalley, DG de SODEXAM et par ailleurs maire de la commune de Grand-Bassam, pour dénigrer le ministre des Transports Gaoussou Touré. Et que je défilerais au bureau de ce dernier pour sans doute prendre de l’argent pour accomplir cette œuvre. Evidemment, cette information mensongère me concernant a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux sans que je n’y puisse rien. Depuis, j’avais ouvert une enquête pour tenter de comprendre ce qui se passait et des indices m’avaient permis de réaliser tout de suite qu’effectivement, des individus, y compris de présumés confrères de la presse écrite mais dont je n’avais pas l’identité, avaient perçu de fortes sommes d’argent auprès de certaines autorités auxquelles mon journal avait consacré un ou deux dossiers au cours de cette année. A ces autorités, des ministres, des directeurs généraux de société d’Etat, ils ont fait croire qu’ils avaient des relations privilégiées avec moi, et qu’ils pouvaient intervenir auprès de moi, moyennant des sommes d’argent comprises entre cinq et 10 millions de FCFA (environ 8 mille et 15 mille euros) pour obtenir une « trêve ».
Du mardi 5 au samedi 14 novembre 2013, c’est Guillaume Gbato, journaliste au quotidien pro-Gbagbo « Notre Voie » et par ailleurs Secrétaire Général du Synappci (Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire), qui m’a harcelé au téléphone pour tenter d’obtenir un rendez-vous avec moi, sans jamais me donner le motif de ce rendez-vous qu’il sollicitait. A force d’insister, je l’ai reçu à mon bureau le vendredi 15 novembre, un jour férié, dans l’après-midi. Au début, il a dit venir de la part de Diabagaté Mamah, le DG de la caisse d’épargne, un voyou (petite digression), qui passait son temps à soutirer de l’argent sur les comptes de la banque qu’il dirige, depuis sa ville natale de Tanda et que mon journal avait épinglé dans un article avec toutes les preuves à l’appui. Quand on l’a approché au moment de la préparation de l’article, il nous a ramenés à son directeur de la Communication, lequel nous a raconté une histoire à dormir débout. Donc, Guillaume Gbato m’a dit qu’il venait de la part de cet homme qui serait, d’après lui, très affecté par le dossier publié sur ses agissements et souhaitait savoir ce qu’il pouvait faire pour que « L’Eléphant Déchaîné » lui fiche la paix. Je ne sais pas si Guillaume Gbato s’est rendu compte qu’il avait commis une erreur en livrant directement le nom de son mandant, mais tout de suite, il s’est ressaisi en disant qu’il avait plutôt été envoyé par un « grand frère » à lui qui serait très ami au DG de la caisse d’épargne.
Cela m’a paru bizarre et je me suis mis à enregistrer à son insu, la suite de ses propos. Bref, il m’a dit qu’on l’avait envoyé pour me convaincre d’accepter une rencontre avec le DG de la Caisse d’Epargne et obtenir, en attendant ce RDV, ce qu’il a appelé aussi « une trêve ». Diabagaté Mamah faisant partie des DG dont la rumeur disait qu’il m’aurait acheté avec une forte somme d’argent, j’ai rassuré Guillaume Gbato qu’en attendant ce rendez-vous, par respect pour lui, aucun article ne serait publié sur ce type. Et de toutes les manières, on n’avait plus de dossiers sur ce type. En sortant de mon bureau, il m’a assuré qu’il allait me rappeler avant 17 heures pour me donner la date de ce rendez-vous. Mais il ne m’a plus jamais rappelé jusqu’au jour d’aujourd’hui. Je reste donc persuadé qu’il a dû aller prendre de l’argent auprès de ce DG avant de venir me voir. Et que ce dernier (le DG) est persuadé que si deux semaines après que Guillaume Gbato soit venu me voir, il n’y a pas encore d’article paru sur sa gestion, c’est parce qu’il m’a acheté. Et comme ce sont des gens qui aiment se vanter, il a dû passer le message partout, d’où les rumeurs qui me sont parvenues.
Le 23 novembre, c’est une source, un confrère aussi, qui m’a joint au téléphone pour me demander quelles étaient mes relations avec Assé Wakili Alafé, patron de « L’Intelligent d’Abidjan ». Je lui ai répondu que je n’avais aucun rapport avec ce confrère et que la seule fois où je l’ai rencontré physiquement, ça remonte à août 2012 à la RTI (TV publique) au cours d’un enregistrement de la défunte émission « LE CLUB DE LA PRESSE ». Cette source m’a demandé si je n’avais pas envoyé Alafé auprès d’une autorité. J’ai répondu par la négative. Elle m’a demandé aussi si je n’avais pas, en dehors d’Alafé, envoyé, d’autres personnes. J’ai répondu que je n’avais envoyé personne. C’est alors que ma source m’a informé de ce que selon ses informations, soit Alafé, ou quelqu’un envoyé par Alafé, avait été récupérer cinq millions de FCFA auprès de la ministre Kaba Nialé (ministre déléguée à l’économie et aux finances) et que cette personne a dit que cet argent devait m’être reversé afin que la ministre ne soit plus inquiétée par mon journal.
Il faut dire que « L’Eléphant Déchaîné », depuis le mois de juillet, a produit plusieurs dossiers sur cette ministre après le rôle qu’elle a joué dans l’attribution par un sombre gré à gré, du marché de la vérification de la valeur des produits importés et de la construction du Guichet Unique du Commerce Extérieur, à la société Webb Fontaine, propriété du gendre du président Ouattara, marié à sa fille Fanta Ouattara. J’ai rassuré donc mon contact que je n’étais pas mêlé à cette affaire, ni de près ni de loin. Mais cette source étant l’une de mes sources les plus sûres dans ce pays, j’avais désormais une idée de l’identité présumée de l’une des personnes qui soutiraient en mon nom de l’argent à des autorités-qui ont certainement beaucoup de choses à se reprocher au point d’agir de la sorte-Alafé Wakili, même si je n’avais pas encore de preuve matérielle. Le lundi 25 novembre, à 20 heures 34 minutes, alors que j’étais encore à mon bureau avec mes collaborateurs, c’est Traoré Moussa, président de l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire), qui m’appelle et m’informe qu’il doit me voir en urgence. Je lui demande alors de me trouver au bureau. Ce qu’il fait. Là, il m’apprend que c’est la ministre déléguée à l’économie et aux finances qui l’a envoyé pour obtenir une « trêve » avec moi et que, en attendant de me recevoir elle même pour « un accord cadre » selon sa propre expression, elle lui avait remis la somme de 500 mille FCFA (environ 780 euros), pour moi. Tout de suite, je lui ai demandé d’attendre que je fasse venir le directeur de publication, Wenceslas Assohou, afin qu’il répète devant lui, ce qu’il venait de me dire. Il ne voulait pas que mon collaborateur soit présent mais sur mon insistance, il a fini par accepter et Wenceslas est venu.
Devant lui, Traoré Moussa à réitéré ses propos. Inutile de préciser que j’ai enregistré tous ses propos et je suis sûr que lui aussi avait un dictaphone dans l’une des poches de son costume et qu’il m’a enregistré afin de rapporter la preuve que j’ai pris cet argent. Je te ferai écouter mon enregistrement à moi, mais lui ne peut pas se servir de ce qu’il a enregistré parce que ça ne l’arrange pas. Puisque j’ai refusé l’argent et je lui ai dit qu’on ne m’achetait pas. Mais que j’étais disposé à rencontrer la ministre pour lui expliquer la ligne éditoriale de mon journal et lever toutes les équivoques. Je lui ai aussi dit que j’avais des informations selon lesquelles des individus étaient allés prendre cinq millions avec une autorité en mon nom et que j’avais ouvert une enquête. Il a répondu que cela n’avait rien à voir avec sa démarche. Et il est reparti. Cette démarche de Traoré Moussa étant pour moi une preuve matérielle, dès le mercredi 27 novembre, j’ai fait publier un communiqué dans la presse pour démentir les rumeurs qui couraient sur mon compte et j’en ai profité pour annoncer, dans les colonnes de « L’Eléphant Déchaîné » paru ce 29 novembre, un point de presse pour le samedi 30 novembre. Ce vendredi 29 novembre, j’ai adressé un courrier, tôt le matin (je te transmettrai copie de ce courrier quand je serai au bureau tout à l’heure), à la ministre déléguée à l’économie et aux finances pour lui demander si Traoré Moussa qui a prétendu être venu me voir de sa part lui a retourné les cinq cent mille FCFA que j’ai refusés et si c’est elle qui l’a effectivement envoyé pour tenter de me corrompre. Toute la journée je n’ai pas eu de suite du côté de la ministre. Sans doute réfléchissait-elle à une réponse imparable. A 20 heures 19 minutes, c’est un contact européen qui m’appelle et m’informe qu’il a reçu un coup de fil de l’un des conseillers du président Ouattara et que ce dernier l’aurait prié, de la part du grand chef, d’obtenir auprès de moi, le report du point de presse que j’avais annoncé afin de laisser le temps à la ministre de préparer la réponse à mon courrier du matin.
Je demande alors à ce contact d’informer le conseiller que le seul compromis que je puisse faire, c’est de ne pas balancer la ministre lors du point de presse et que je lui laisse (la ministre), jusqu’au mercredi 4 décembre, pour me donner officiellement sa réponse. Et que passé ce délai, j’informerai toute la Côte d’Ivoire de ce qui s’est passé. Avec ou sans sa réponse. Quelques minutes plus tard, le contact me rappelle pour me dire que le compromis a été accepté et que la ministre, selon le conseiller, allait m’envoyer un mail et que pour ce faire, il avait refilé mon adresse électronique au conseiller qui l’avait transmis à la ministre. Mais ce mail n’est pas encore arrivé. A 21 heures 03 minutes, c’est Traoré Moussa qui m’appelle de Bouaké pour m’informer que j’ai détruit sa vie et sa carrière professionnelle. Et qu’à l’instant même, il vient d’être informé par la présidence de la République que je l’ai dénoncé auprès de la ministre déléguée à l’économie. On a passé 16 minutes au téléphone. Il a tenté de m’amener à renoncer à la conférence de presse. Ce que j’ai refusé. C’est alors que quasiment en larmes, il m’apprend que ce n’est pas la ministre qui l’a envoyé directement vers moi et que ce serait Sylvie Touré, journaliste à la Rti et proche de la ministre, qui lui aurait remis l’argent. Je lui ai répondu que cette révélation ne me satisfaisait pas. Et j’ai mis fin à la communication. Automatiquement, je demande à une de mes journalistes, amie à Sylvie Touré, de l’appeler pour lui donner l’information. Appelée, cette dernière nie l’accusation et appelle directement Traoré Moussa. Dans les minutes qui suivent, c’est le directeur de la Maison de la Presse (Ouattara Siagnan) qui m’appelle également depuis Bouaké. Lui aussi tente d’obtenir l’annulation du point de presse, le temps que Traoré Moussa arrive à Abidjan pour une rencontre avec moi. Et c’est lui qui m’informe que Traoré Moussa vient de lui avouer qu’en réalité, c’est Alafé Wakili (patron du quotidien « l’Intelligent d’Abidjan ») qui l’a envoyé pour me remettre les cinq cent mille FCFA de la part de la ministre et que ce n’est pas la ministre qui l’a envoyé directement vers moi. Un aveu qui confirme l’information donnée par ma source depuis le samedi 23 novembre. Je dis alors au DG de la maison de la presse que je veux entendre cet aveu de la bouche de Traoré Moussa. Quelques minutes après, Traoré Moussa m’appelle et confirme qu’effectivement, c’est Alafé Wakili qui lui a donné l’argent pour me le remettre. Et qu’il lui a dit qu’il agissait pour le compte de la ministre afin que je la laisse en paix. Cela dit, il veut savoir comment je peux l’épargner dans ce scandale de l’année qui allait éclater. Je lui ai répondu que je ne pourrais tenter quoi que ce soit pour l’aider, qu’à la condition qu’il participe en personne au point de presse que j’allais animer et que devant tous les journalistes, il balance Alafé Wakili. Un moment, après quelques secondes d’hésitation, il a accepté ma proposition.
Puis , quelques minutes après, il a dit qu’il ne pouvait pas livrer Alafé Wakili au cours du point de presse et qu’il avait besoin de plus de temps pour cela. Et qu’il acceptait d’assister au point de presse pour produire une déclaration condamnant les pratiques dont mon journal et moi sommes les victimes. J’ai refusé cette proposition. Nous avons passé 26 minutes au téléphone mais nous ne nous sommes pas entendus. Mais j’avais compris les allusions à peine voilées qu’il y avait dans ses propos et dans ceux du DG de la Maison de la presse qui m’a dit que je mettais ma vie en danger et que pas grand’chose ne pouvait arriver à Traoré Moussa dans cette affaire. Et que dans tous les cas, ce serait la parole de Traoré Moussa contre celle d’Alafé Wakili. J’ai mis fin à la conversation.
Dans les minutes qui ont suivi cette conversation, c’est le président du CNP (Conseil National de la Presse), Raphael Lakpé, qui m’a appelé de la part de la ministre Kaba Nialé. Laquelle selon lui, prétendait que je ne lui laissais pas le temps de me répondre à ma lettre et que je tenais à faire mon point de presse. Je lui ai demandé de dire à la ministre que le point de presse n’avait pas pour objectif de la livrer à la vindicte populaire et que l’ayant saisie par courrier, tant qu’elle ne m’avait pas répondu officiellement, je n’évoquerais jamais publiquement son nom. Le président du CNP lui a transmis le message et m’a rappelé pour me dire que la ministre était d’accord avec ce que j’avais dit et qu’elle me souhaitait une bonne conférence. Voilà …, à cette heure (03H27 minutes du matin), ce que je tenais à te dire. Je ne sais pas comment toute cette histoire qui est devenue une vraie affaire d’Etat va se terminer. Mais je peux t’assurer que je laverai mon honneur quoi que cela me coûte. Comme je l’ai dit au début, J’ai en ce moment, des raisons de penser que cette affaire peut conduire des gens désespérés à des actes extrêmes contre mon intégrité physique. C’est pour quoi j’ai tenu à te la conter de bout en bout au cas où… Merci … et à très bientôt.
ANTOINE ASSALE TIEMOKO DG ELEPHANT DECHAINE

Tuesday, January 14, 2014

COTE D'IVOIRE: PORTRAIT

ABIDJAN — Sitting in the crowd, glued to a wide-screen television at the open-air BMW X5 "maquis" restaurant in Abidjan, felt a lot like old times. Côte d’Ivoire’s national soccer team, the highest-ranked in Africa, was doing just about enough to hold off Senegal and qualify for next year’s soccer World Cup finals in Brazil.
As ever, superstar Didier Drogba dived and writhed to good purpose, attracting indulgent murmurs from the mainly male customers. Young men served cold beers and young women hurried back and forth to the oil-drum grills in the narrow side-street, bearing plastic plates of grilled chicken and fish with "aloco", the oily fried plantain which no visitor to Abidjan should miss.
"Life is gradually getting back to normal," lawyer Drissa Traore, who represents the Paris-based International Federation for Human Rights, said. His work brings him into daily contact with the legacy of the country’s abnormal recent past, including the incarceration of former president Laurent Gbagbo in The Hague, where International Criminal Court (ICC) prosecutors want to try him for crimes against humanity.
Côte d’Ivoire was a pretty unique place for the first four decades after independence from France in 1960. No coups d’état, no civil wars, no glaring political upheavals, unlike every other country in West Africa bar Senegal.
A military putsch in 1999 came out of the blue but heralded a disastrous decade of pent-up anger and conflict when everything bad that Côte d’Ivoire had avoided seemed to befall it in one compressed burst — ethnic war, village massacres, rapes, internal migration and enforced exile, north-south partition, factory closures and business collapses.
Yet only two years after the conflict was declared over, visitors to Abidjan would be shocked to hear of the recent calamities if they failed to do any homework. The city appears to be moving on with its life, the university has reopened and major infrastructure projects are back on track, more needed than ever because Abidjan’s population has grown to around 4-million.
Foreign support for President Alassane Ouattara, a former number two at the International Monetary Fund in Washington, is pronounced, with France leading the way. A recent news bulletin on Ivorian state television had reports on the visiting head of the French co-operation agency signing loans worth €630m over the next three years and a second one about French police instructors training the local force’s crack antiterrorism units.
The sense of déjà vu was intense, taking some viewers back to the days when Côte d’Ivoire was France’s most successful and unapologetic neocolony. It was also the world’s biggest cocoa producer and third-biggest coffee producer.
Indeed, the economy built by late president Félix Houphouët-Boigny and successive French governments from 1960 until his death in 1993 was so solid that most of it survived the conflict and paralysis of the 2000s. It grew by 9.5% in 2012 and will continue growing almost as quickly unless rancorous politics intervene.
Mr Ouattara, a 71-year-old Muslim, is using his connections to the hilt to attract foreign investment and has helped to convince the African Development Bank to commit to return to its historic headquarters in Abidjan by the end of the year after 11 years in a temporary shelter in Tunis. He travels so much that his local nickname is "Magellan" after the Portuguese explorer.
France is set to remain the key investor but SA-UK miner Randgold Resources, which owns and operates the country’s biggest gold mine at Tongon, is upbeat, saying Côte d’Ivoire could become one of Africa’s top exploration destinations.
"The Ivorian government should ensure that its mining code, currently under review, remains investor-friendly and that it acts as a partner to the mining companies in the creation of long-term economic value to benefit all stakeholders," the company said in October.
South African ambassador Vusi Sindane says things are picking up but two-way trade is still low. He compared it with SA’s trade with neighbouring Ghana, cemented by a host of bilateral agreements and a recent visit by President Jacob Zuma. "We want to lift Côte d’Ivoire to that point," Mr Sindane said.
The background to most conversations in Abidjan is security — for example, a South African embassy driver was shot dead last year. A United Nations peacekeeping force is still deployed in the country and France keeps a small force garrisoned near the international airport. Although the army, gendarmerie and police are being gradually restructured, the victorious former rebels are seen as the main threat to real peace. Thousands are armed and will not be recruited into the new security forces.
They are theoretically loyal to Mr Ouattara, but their allegiances are closer to National Assembly president (speaker) Guillaume Soro, and principally to their own commanders, known as "comzones". The former rebels’ roadblocks around the country and their presence in barracks in Abidjan are a daily reminder that Côte d’Ivoire has a way to go.
To add to the uncertainty, the country of 20-million is supposed to conduct elections in October 2015. Despite his advancing age, Mr Ouattara is expected to stand and may head a coalition with the oncedominant independence party the Democratic Party of Côte d’Ivoire.
Mr Gbagbo’s party, the Ivorian Popular Front, has boycotted elections since he lost the civil war and was transferred by the ICC, in November 2011, to Scheveningen prison in Holland.
It is uncertain whether the court’s judges will decide there is a strong case for him to answer. The longer he remains in custody without trial, the better his case for bail and for blunt political interference, promoting the view that "reconciliation" will be served if the charges are dropped.
The Ivorian government has declined to extradite Mr Gbagbo’s wife, Simone, and his party’s one-time youth leader, Charles Ble Goude, to the ICC. The government says the judicial system is now able to conduct the trials at home. Mr Ble Goude, who also faces charges of crimes against humanity, was a guest of Julius Malema in SA when the latter headed the African National Congress Youth League during the government of Thabo Mbeki.
The ICC has failed to arrest former rebels, although they had committed ethnic massacres in pro-Gbagbo areas during the war. Hundreds of military and civilian Gbagbo supporters remain in exile in West African countries and at least 800 are in Ivorian prisons or detention centres where most have been tortured, Amnesty International says.
Business Day newspaper 

Thursday, January 2, 2014

Bilan Ouattara

Nathalie Yamb: Le bilan de Ouattara ? Beaucoup de bruit pour rien 

Participant au Grand débat du quotidien Nord-Sud, Nathalie Yamb, Conseillère exécutive du Président de LIDER, donne le point de vue de son parti sur le bilan de gouvernance Ouattara.
Nathalie Yamb: Les trois ans de M. Ouattara à la tête de l’Etat sont à l’image de ce à quoi l’on pouvait s’attendre au vu de sa gestion du pays dans les années 90 : corruption, répression, tensions sociales, malaise des populations. Ayant refusé de déclarer son patrimoine dès son accession au pouvoir comme le requiert pourtant la Constitution , M. Ouattara a lui-même donné le coup d’envoi au regain de corruption qui a causé la dégringolade de 6 places de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de référence en la matière. La passation de marchés de gré à gré à la famille et aux amis du Dr Ouattara et des caciques du régime a atteint des sommets jamais vus auparavant dans le pays. La Rti , pour laquelle nous payons tous une redevance, demeure plus que jamais prise en otage par le président de la République et son clan. Le coût de la vie a explosé, les populations sont devenues encore plus pauvres. L’impunité est célébrée, les bourreaux encouragés. Les enquêtes se suivent et n’aboutissent nulle part. La commission nationale d’enquête a rendu ses conclusions indexant les 2 camps dans les violences postélectorales. Résultat : rien. La surfacturation de plus de 130 milliards de fcfa des travaux de réfection des universités ? Rien. La bousculade mortelle du 1er janvier 2013, dont les responsabilités remontaient jusqu’au sommet de l’Etat ? Rien. Le massacre de Nahibly commis par les Dozos et des jeunes pro-Ouattara ? Rien.
Nous avons rarement observé un régime aussi réfractaire à la démocratie. Les opposants, sans statut légal, sont spoliés, brimés, jetés en prison, libérés sans procès selon les desideratas du prince, entérinant ainsi le constat d’une justice aux ordres, instrument de vengeance et de revanche. Nous terminons l’année 2013 avec des dizaines de milliers de personnes maintenues en exil dans des camps à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières, preuve désolante de l’échec de la réconciliation dont M. Ouattara sait si bien parler quand les caméras de télévision sont braquées vers lui, mais sans jamais avoir réellement envisagé de poser les actes nécessaires à sa réalisation.
Le président focalise tout son mandat autour de la réalisation de quelques infrastructures, prévues de longue date et mises en veilleuse du fait de la rébellion qui l’a porté au pouvoir au bout d’une décennie de crise. C’est bien, mais à quoi sert-il de construire des ponts et des routes à péage, si l’on n’améliore pas l’environnement des affaires pour permettre aux usagers de payer les frais liés à l’utilisation desdites infrastructures ?
En 1599, William Shakespeare a écrit une pièce intitulée : «Much Ado about nothing», ce qui signifie littéralement «Beaucoup de bruit pour rien». Je trouve que cela est très représentatif du bilan d’Alassane Dramane Ouattara.