Sunday, May 20, 2012

L'EFFET DU GOPO AU PAYS BETE

« Le temps est un autre nom de Dieu », cette réflexion de Laurent Gbagbo trouve tout son sens avec le pouvoir Ouattara. Plus le temps court, l’opinion découvre davantage la vraie nature de ce régime. Sérifou Mamadou, 3ème secrétaire départemental adjoint du Rdr (parti d’Alassane Dramane Ouattara) à Man, avait révélé au cours d’un meeting, en octobre 2011, que le Rdr égale les forces nouvelles (ex-rébellion armée).
«Dans la lutte, c’est connu, il faut souvent démultiplier ses forces. C’est ce que nous avons fait en 2002 lorsque certains de nos frères ont pris les armes pour mener le même combat. Ce sont les Forces nouvelles. Qui dit donc forces nouvelles dit Rdr et qui dit Rdr dit Forces nouvelles. Celui qui se sent sérieux au Rdr ; qui est vraiment militant de notre parti ne peut pas démentir ce que je dis», a-t-il déclaré en public. Tout comme Sérifou Mamadou, l’actuel ministre des Mines et de l’énergie du gouvernement Ouattara, Adama Toungara, avait affirmé en présence d’Alassane Dramane Ouattara, toujours en Octobre 2011, au cimetière d’Abobo à l’occasion de la cérémonie d’inhumation des militants du Rdr morts lors de la crise postélectorale, que c’est Guillaume Soro (chef de l’exrébellion armée) qui est le cerveau du « commando invisible » qui a fait tant de victimes innocentes à Abobo durant la crise.
« (…) Pour nous qui sommes témoins de ses initiatives alors que nous étions tous pensionnaires au Golf Hôtel, nous le considérions, à juste titre, comme le seul et vrai chef du commando invisible. Vous avez deviné. Je veux saluer M. le Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro », a-t-il révélé. Dimanche dernier, sur les ondes de la radio française, Rfi, au cours de l’émission « débat africain », c’était au tour de Bamba Daniel Cheick, directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, d’affirmer que le camp Ouattara a bel et bien distribué des armes à ses partisans pour tuer d’autres Ivoiriens. Suivez ces échanges édifiants entre M. Bamba et le journaliste de Rfi :
Bamba Daniel Cheick : « des armes ont été déversées à profusion sur Abidjan.»
Alain Foka (Rfi) : « c’est des 2 côtés».
Bamba Cheick : «Non, non. Pas des 2 côtés».
Alain Foka : «les vainqueurs, est-ce qu’ils ont rendu, tous, leurs armes ?»
Bamba : «Ils sont connus. Ils sont recensés». Et il ajoute : «nous devons faire front avec ceux qui ont armé des jeunes qu’on ne connait même plus et ceux au moins qui ont armé des gens qu’ils connaissent».
Alain Foka : «c’est ça la différence entre vous ? Ceux qui ont armé ceux qu’ils ne connaissaient pas et ceux qui ont armé ceux qu’ils connaissent ». Ce qui est nouveau dans ce discours, c’est la première fois que publiquement, le camp Ouattara admet qu’il a armé des jeunes pour tuer. Cet aveu du directeur de cabinet d’Hamed Bakayoko constitue la preuve qu’un pas vient d’être franchi en direction de la vérité. A savoir que le bilan officiel de la crise postélectorale évalué à 3000 morts est utilisé par le camp Ouattara pour la propagande.
Puisqu’il serait illusoire d’accuser seul, le camp Gbagbo. «Les dozos sont là pour empêcher la déstabilisation» Au cours de ce débat radiophonique qui l’a opposé à l’exministre Alphonse Douati, secrétaire général du Fpi chargé du suivi de l’action gouvernementale , Mme Marguerite Yoli Bi, coordinatrice du WANEP-Côte d’Ivoire (réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire) et Emmanuel Kouassi-Lenoir Kouadio, chargé de la sécurité au Pdci-Rda, Bamba Cheick Daniel, très bavard sur le plateau, a tenté de justifier la présence des dozos, cette milice pro-Ouattara, dans les villes et forêts de la Côte d’Ivoire. « Quand vous retrouvez des camps d’entrainement dans certaines forêts, dans certaines villes. Quand on voit des velléités de déstabilisation quelquefois et je ne raconte pas n’importe quoi. Et que les chasseurs traditionnels se mettent sur les routes pour pouvoir empêcher cela, vous n’allez pas leur en vouloir d’aider.
On l’a vécu en France après la 2ème guerre mondiale, des citoyens se mettre à la disposition des forces régulières pour aider à la sécurisation. Partout, il y a des volontaires qui sont encadrés par la police et la gendarmerie et qui aident. Ce n’est pas nouveau». Ces propos sont à la fois ahurissants et symptomatiques de la République bananière, aux antipodes de l’Etat de droit, qu’est devenue la Côte d’Ivoire. Un pays où une milice armée, les dozos, est autorisée par le pouvoir à commettre toutes sortes d’exactions sous le prétexte de contrecarrer un éventuel coup d’état. C’est à juste titre qu’Emmanuel Kouassi-Lenoir Kouadio (Pdci-Rda) soutient, en toute lucidité : «l’Etat actuel est déliquescent. L’autorité souveraine de l’Etat a perdu le monopole de l’usage de la force au profit des milices, groupes d’autodéfense, des combattants volontaires».
Coulibaly Zié Oumar
Source: Notre Voie

Sunday, May 6, 2012

OUATTARA UNCLE SAID" MY NEPHEW IS UNFIT TO BE A PRESIDENT

Political dialogue, Ouattara state visit to the west and the role of ECOWAS in the Malian crisis, Abou Cisse, maternal uncle of Alassane Ouattara and a founder of Ouattara's political party RDR, denounces inconsistencies.
Political dialogue
"A political dialogue launched on 27 and April 28 in Grand-Bassam, is not inherently bad. But when dialogue is marred by crime, violation of human rights, dictatorship and arrogance, this is nonsense. Before any dialogue, it is necessary to consider the prior raised by the parties in conflict. Here, the parties concerned are the FPI and president Ouattara. It was the FPI who requested political dialogue before Ouattara accepted it under pressure from the international community. So do not neglect the requirements of the FPI claiming compensation for his dignity violated by Ouattara. The first act that the regime Ouattara," installed by violence", should ask, is to apologize to the FPI and the Ivorian people. Because in truth, we can not speak of reconciliation, as the crimes committed in the Ivorian people are not clarified, as political prisoners including President Gbagbo are not released, the exiles and refugees do not fit without problems, the financial statements are not thawed and Ouattara does not stop the senseless prosecution against his opponents . "
The crisis in Mali
"Alassane Ouattara is a very bad President of ECOWAS. We discover through his misconduct in Mali that he is an instrument from the outside. With Ouattara, ECOWAS is working for an external power it seeks to satisfy. It's a big mistake to send troops in Mali. Africans must depart from the use of weapons and favor trading. Moreover, Ouattara should not lead the Ecowas because it is a bad example. He came to power following an armed rebellion that he launched since 2002. "

Notre voie 5/5/12