Sunday, December 29, 2013

LUXURY CARS IN IVORYCOAST

Porsches, Range Rovers and even Maseratis... luxury cars are no strange sight weaving through the old bangers that rumble along Abidjan's chaotic streets, another indication of the emergence of a wealthy class in Africa.

Each of the vehicles costs at least tens of thousands of euros, representing decades of work for an Ivorian earning the minimum wage, even after it was recently hiked 60 percent to 60,000 CFA francs (around 90 euros, $125) a month.

Yet in wealthy Abidjan neighbourhoods the streets are jammed with more luxury autos than in rich quarters of European capitals.

Sunday, December 15, 2013

THE CHURCH CALLED UPON OUATTARA TO END IMPUNITY

Côte d'Ivoire, our dear country is enslaved to lies, violence and crimes (...). The 2002 rebellion masterminded by President Ouattara and his current commanders , left  Côte d'Ivoire with an innumerable victims. Curiously (...), those responsible for these heinous crimes, believe and claim that they were serving Côte d'Ivoire. Innocent people of the main opposition party ( FPI) whose rights are violated , are convicted and held in detention centers. Some of our young people proudly claim the status of pro- Ouattara ex-combatants in order to be rewarded. And in this troubled situation, the resources of our country are delivered to european predators. Our motherland, humiliated and bruised, is treated as a prostitute. Yes, Côte d'Ivoire is treated against it's will, as a peripatetic. "


Saturday, December 7, 2013

HUMAN RIGHTS ABUSES IN IVORYCOAST

UNITED NATIONS, Dec. 6 (UPI) -- The United Nations Friday called for an investigation into human rights violations perpetrated for years in Ivory Coast by traditional hunters known as Dozos who backed current President Ouattara in the disputed November 2010 election which erupted into a brief civil war..
The United Nations issued a report Friday saying its investigators have documented hundreds of "extrajudicial killings and summary executions, illegal arrest and detentions" committed by Dozos in the process of carrying out security duties for the Ivory Coast government.
Investigations concluded at least 228 people were killed, 164 were wounded in shootings or stabbings and 162 were "arbitrarily arrested and illegally detained by Dozos".
"In addition, 274 cases of looting, arson and extortion committed by the Dozos have been confirmed," a U.N. news release said.
U.N. High Commissioner for Human Rights Navi Pillay said Dozos "involved in the perpetration of human rights violations must be held accountable."
Pillay said Ivory Coast authorities "have the duty to deploy appropriate security forces throughout the country to prevent the population from using Dozos on security issues. Impunity granted to Dozos in [Ivory Coast] by the government of President Ouattara is unacceptable and must be stopped."

OUATTARA ENCORE ACCULE PAR L'ONU

Au moins 228 personnes ont été tuées en Côte d’Ivoire par les chasseurs traditionnels (Dozos) entre mars 2009 et mai 2013, révèle un rapport des Nations Unies qui demande que des investigations soient menées concernant ces graves violations de droits de l’homme.

Le rapport, publié vendredi par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) en coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), documente de sérieuses violations de droits de l'homme commises par des Dozos dans des activités de sécurité. 

« Ces violations comprennent des atteintes au droit à la vie, y compris des meurtres, des exécutions sommaires, des arrestations et détentions illégales, des actes de pillage et d'extorsion », indique une note d'information de l'ONUCI transmise à APA.

Selon la même source, « les investigations menées par la Division des droits de l'homme de l'ONUCI ont conclu qu'au moins 228 personnes ont été tuées, 164 autres blessées par balles ou à l'arme blanche ; et 162 personnes arrêtées et détenues illégalement par des Dozos entre mars 2009 et mai 2013 ». 

De plus, 274 cas de pillage, d'incendie et d'extorsion de fonds commis par des Dozos ont été vérifiés et confirmés, notamment dans les régions de Gbôklé, Haut-Sassandra, Gôh, Cavally, Guemon, Tonkpi, Marahoué, Nawa, Indenie-Djuablin, Poro et Moronou.

« Les Dozos impliqués dans des violations de droits de l'homme doivent être tenus responsables de leurs actes», a déclaré la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay. 

« Les autorités ont le devoir de mener de sérieuses investigations sur les violations de droits de l'homme commises par des Dozos en Côte d'Ivoire, trainer les auteurs en justice et accorder les réparations nécessaires aux victimes. Les autorités de l'Etat de Côte d'Ivoire ont la responsabilité de déployer les forces de sécurité nécessaire à travers le pays pour empêcher à la population de recourir aux Dozos dans des problèmes de sécurité. L'impunité dont jouissent les Dozos en Côte d'Ivoire est inacceptable et doit être arrêtée », a-t-elle déclaré.

L'Expert Indépendant sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, Doudou Diène, et des ONGs ont déjà formulé de nombreuses recommandations demandant au Gouvernement de prendre des mesures pour résoudre le problème des Dozos qui continuent de mettre en danger la population.

« Je salue les efforts en cours du Gouvernement en vue d'assurer la présence de forces de sécurité professionnelles à travers tout le pays. Ces efforts sont cruciaux dans le rétablissement de l'Etat de droit et peuvent empêcher que les Dozos n'entreprennent des responsabilités sécuritaires », a déclaré la Représentante Spéciale du Secrétaire General des Nations Unies, Aïchatou Mindaoudou.

« L'ONU continue d'offrir son support aux autorités ivoiriennes dans l'avancement des réformes du secteur de la sécurité. Toutefois, il est nécessaire que le Gouvernement enquête sur les violations des droits de l'homme commises par les Dozos, dans l'intérêt du droit des victimes à la vérité, à la justice et à la réparation », a-t-elle conclu.