Friday, July 26, 2013

OUATTARA DEMI-DIEU

L’on ne le dira pas assez que le 11 avril 2011 fut le début de la descente en enfer pour les ivoiriens. Tout gouvernement venu au pouvoir dans des conditions tragiques ou par coup d’état, n’a jamais eu de respect pour la constitution du pays, des institutions, des droits de l’homme et de la vie humaine. La Côte D’Ivoire n’échappe pas à cette règle. La vie humaine ne vaut absolument rien là-bas. On tue, on égorge, on viole, on massacre des ivoiriens comme si l’on avait affaire à des animaux. Le gouvernement et sa gestapo les FRCI ont depuis lors le droit de vie et de mort sur les populations. Les massacres de Duekoué, Guitrozon et Nahibly en 2011 et 2012, les cas isolés d’assassinat des militants et sympathisants LMP et les descentes musclées dans les villages et hameaux, sont devenus des faits banals. Cela n’émeut personne même les âmes les plus sensibles. Le Chef d’état M. Ouattara ne trouve rien à dire, lui le « démocrate », lui qui avait promis aux populations le VIVRE ENSEMBLE, la Réconciliation et la Paix. Deux ans officiellement après sa prise de pouvoir, la situation sécuritaire est devenue intenable et plus qu’alarmante.
Les tenants du pouvoir et l’entourage du Chef d’état, avec sa bénédiction et approbation, menacent à visage découvert l’opposition significative et ses leaders. Les FRCI sont utilisées pour régler les comptes aux récalcitrants de l’opposition. La traque et les enlèvements sans compter les sévices corporels, torture et autres formes d’abus de droit de l’homme, sont devenus avec le temps, les moyens par excellence pour pacifier voire rendre dociles comme des végétaux la majorité des opposants. MM. Joël N’Guessan et Amadou Soumahoro ne perdent aucune occasion pour rappeler aux uns et aux autres qui est le véritable maitre des lieux et comment se comporter désormais dans la nouvelle Côte D’Ivoire sous Ouattara. D’ailleurs, « après Dieu, c’est Ouattara » dixit Amadou Soumahoro. Le décor est ainsi planté. Nous n’avons plus affaire à un état souverain mais plutôt à un royaume divin sur terre. Les lois et règles humaines ne s’appliquent pas ici.
Le gouvernement ivoirien fort de son soutien françafricain gagne en assurance. Il est de plus en plus convaincu qu’il est intouchable et « indéboulonnable ». Aussi comme pour narguer les ivoiriens, La France D’Hollande fait du Président de l’Assemblée Nationale M. Soro Kigbafori Guillaume, un envoyé spécial et médiateur dans la crise égyptienne. Ce « doctoring » ou « image cleaning » est une opération médiatique et politique pour polir l’image du dauphin  constitutionnel, lui le rebelle aux mains ensanglantées et trainant des squelettes dans son armoire. La France n’oublie pas ses poulains pour lui avoir vendu à vil prix les marchés et contrats ivoiriens. Aussi, le passage de dame Fatou Bensouda, Procureure de la CPI, en Côte D’Ivoire du 19 au 21 juillet 2013 n’est pas fortuit. Cette dame de peu d’intégrité morale et professionnelle, y est allée officiellement pour des raisons techniques c’est-à-dire à la recherche de preuves supplémentaires dans l’affaire concernant le Président Gbagbo. Dans les faits, elle y était pour apporter son soutien au gouvernement ivoirien et la ferme promesse qu’ils ne seront jamais inquiétés par la CPI, en tout cas pendant son mandat. Dame Fatou Bensouda n’a jamais fait le déplacement à Abobo, lieu du « massacre » des 7 femmes du RDR. Elle n’a pas non plus rencontré les victimes ou les parents des victimes. Au contraire, elle échangeait des plaisanteries avec les autorités ministérielles et s’offrait des séries photos. Elle n’a jamais annoncé ses intentions d’ouvrir une enquête ou des procédures judiciaires contre les auteurs de crimes post-électoraux du camp Ouattara. C’est dans  cette veine que les émeutes de la grande prison d’Abidjan, la MACA, essentiellement peuplée par les militants et sympathisants LMP, sont survenues. Il n’est point utile de rappeler ici les faits ou la soit disant tentative d’évasion d’un certain Yacou, ex-FRCI, trafiquant de drogue incarcéré à la MACA, selon la version officielle du gouvernement ivoirien. Le gouvernement ivoirien continue de se fourvoyer afin de justifier un crime planifié. Cependant, le FDRC a des observations pertinentes à faire sur le sujet :
1)      En cas de tentative d’évasion, les autorités pénitentiaires prennent les dispositions idoines afin de faire échouer la tentative ou les émeutes. Au besoin, elles isolent après informations de premières mains, le ou les fauteurs de trouble. Ils sont isolés dans une autre partie de la prison ou transférés dans un autre établissement correctionnel plus discret et sécurisé. Telles sont les procédures internationales appliquées dans tous les établissements correctionnels.
2)      Si la tentative d’évasion se transforme en émeute et que les gardes pénitentiaires sont débordés, ils font appel aux unités spéciales de la Police et dans le cas d’espèce la CRS ou la BAE et non à l’armée qui est une force de protection territoriale et entrainée pour la guerre et non les émeutes.
3)      Quand les éléments de la Police débarquent sur les lieux, ils tentent de circonscrire l’émeute et isolent les fauteurs de trouble afin  de maintenir l’ordre et le calme. Ils font usage de moyens conventionnels (lacrymogènes et armes non létales).
Comme vous le constatez, aucune de ces procédures ne fut appliquée. Les FRCI ont fait leur entrée dans l’enceinte de la prison et des cellules ouvrant le feu à bout portant et de façon indiscriminée sur les prisonniers. Des femmes furent séquestrées et collectivement violées. Le bilan de cette opération est très lourd : 54 morts et de nombreux blessés.
Cependant, le sieur Yacou ne fut jamais inquiété. Nombreux témoins soutiennent l’avoir vu en compagnie de ses frères d’armes échangeant des plaisanteries.
Par conséquent, la version officielle du gouvernement ivoirien ne tient pas du tout la route. Cette énième descente dans cette prison fut l’opportunité rêvée pour le gouvernement d’assassiner les leaders et militants LMP afin d’affaiblir et d’intimider une fois de plus l’opposition, la rendre plus docile et lui retirer toute velléité d’alliance avec le PDCI pour les échéances électorales de 2015.
Le Chef d’état M. Ouattara ne veut pas d’une opposition forte qui pourrait déstabiliser ses chances pour un second mandat. Il doit s’assurer que le FPI reste très loin des élections  à venir. Le FPI est plus que vulnérable avec la plupart de ses leaders en prison, donc entre les mains de M. Ouattara, le Demi-Dieu. Ces prisonniers sont des otages et M. Ouattara a l’intention de les utiliser comme une commodité marchande pour le silence et le refus du FPI de participer aux élections de 2015.
Le Chef d’état ivoirien court dans tous les sens afin  de naturaliser des « apatrides », qui en réalité sont des Burkinabès et des ressortissants de la sous-région qui l’ont aidé à prendre le pouvoir.
L’Assemblée Nationale fut réquisitionnée pour tabler sur le projet de loi portant sur l’apatridie et le foncier rural. Pendant ce temps, les ivoiriens de souche sont massacrés, leurs droits élémentaires abusés, ils sont embastillés, torturés, ils perdent leurs terres et plantations, ils perdent leur boulot, ils ont leurs enfants ou famille en exil, ils ont pour nombreux leurs comptes bancaires gelés et meurent de faim. Tout ceci n’émeut pas le Chef d’état. Il est plutôt préoccupé par le sort de 400.000 apatrides et sa réélection. Drôle de Chef d’état.
Les ivoiriens doivent tirer les leçons du mépris du Chef d’état à leur égard. Ils doivent savoir où réside la loyauté de leur Chef d’état. Seuls ses parents de la sous-région ont priorité. Voilà en substance le message subliminal véhiculé par les autorités ivoiriennes.
Comment comprendre qu’une tentative d’évasion fasse de nombreuses victimes parmi les prisonniers politiques et que le concerné Yacou soit épargné et pas transféré dans une autre prison ? Comment comprendre que pendant le mois de Ramadan, des personnes se réclamant de la religion musulmane puissent massacrer en toute impunité d’autres êtres humains ?
Cette barbarie meurtrière n’est pas l’enseignement coranique selon le Prophète Mahomet. Cependant, comme le dit l’autre, « après Dieu, c’est Ouattara ». En d’autres termes, après Allah viendrait Ouattara et ensuite le Prophète Mahomet. Blasphème ou stupidité mégalomane ?
Les évènements meurtriers du 23 juillet 2013 de la MACA nous confirment dans notre position. Il y a un nouveau Dieu sur terre et son nom est Alassane Dramane Ouattara.« après Dieu, c’est Ouattara » dixit Amadou Soumahoro. Le décor est ainsi planté. Nous n’avons plus affaire à un état souverain mais plutôt à un royaume divin sur terre. Les lois et règles humaines ne s’appliquent pas ici.

Monday, July 22, 2013

ISLAM

Le dialogue islamo-chrétien
Depuis l’avènement de la colonisation dans le Soudan (actuel Mali) et date de la pénétration de la religion chrétienne dans notre pays, il n’y a eu jamais à notre connaissance de problèmes de coexistence entre les deux religions. L’islam a 74 sectes qui ont toutes des pratiques différentes.
Il faut aller là où il y a des problèmes et cesser de faire l’hypocrisie. Il nous a été rapporté que dans une mosquée de Badalabougou, un imam a harangué les fidèles dans la mosquée pour dire que le malheur du Mali a été l’introduction du wahabisme dans notre pays. Il a déclaré haut et fort que toutes les mosquées wahabites doivent être détruites. Quelle ignorance de la part de cet imam ! Pourquoi créer l’association des leaders religieux alors que nous avons déjà sur place l’AMUPI, le Haut Conseil islamique ?
Le fondateur de l’association des leaders religieux et les politiciens qui la parrainent, ont leurs idées derrière leurs têtes. Même dans l’Etat islamique, tout le monde a sa place, qu’il soit chrétien, animiste ou païen. Chacun peut pratiquer sa confession religieuse sans déranger l’autre.
Engager un dialogue islamo-chrétien, parrainé par le royaume du Danemark, un pays scandinave, très hostile à l’islam, sous- entend une œuvre mercantile tendant à diviser les musulmans. Ce sont les pays scandinaves qui avaient même interdit qu’on érige des minarets sur les mosquées.
Les vrais ennemis de l’Islam se trouvent chez les musulmans. Ces hypocrites ne peuvent être que des amis à Abdoulaye Ibn Saloul ibn Obeïd (la tête des hypocrites à Médine, c’est lui qui avait rapporté le mensonge contre Aïcha, la mère des croyants (RA)) Les chrétiens ont leur religion et les musulmans ont la leur.
Dieu, Le Très Haut a révélé dans le Saint Coran ceci : «Ni les Juifs, ni les chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu’a ce que tu suives leur religion- Dis : «Certes, c’est la direction d’Allah qui est la vraie direction». Mais si tu suis leur passion après ce que tu as reçu de science, tu n’auras contre Allah ni protecteur ni secoureur.» (Coran II, verset 120).
Dieu a dit aussi dans le Saint Coran :
«1. Louange à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur (Mohammad), le Livre, et n’y a point introduit de tortuosité(ambiguïté)!
2. [Un livre] d’une parfaite droiture pour avertir d’une sévère punition venant de Sa part et pour annoncer aux croyants qui font de bonnes œuvres qu’il y’aura pour eux une belle récompense.
3. et pour avertir ceux qui disant : «Allah S’est attribué un enfant
5. Ni eux ni leurs ancêtres n’en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches ! Ce qu’ils disent n’est que mensonge.» (Sourate 18- Versets 1 à 5).
Nulle part dans le Saint Coran, nul hadith du prophète Mohamed (Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui), ni les imams des quatre écoles sunnites (l’imam Maliki, l’imam Ahmed Hanbal,l’imam Shafii et l’imam Abu Hanifa) n’ont mentionné un dialogue islamo-chrétien. Tout ce que le Prophète Mohammed et ses quatre Khalif n’ont pas fait n’est que pure hypocrisie et de bidat. On n’utilise pas l’Islam pour un fond de commerce. On n’utilise pas l’Islam pour exploiter les pauvres populations. On n’utilise pas aussi les écritures saintes du Saint Coran pour un fond de commerce. Le Saint Coran est le message de Dieu à l’humanité entière. Et l’humanité entière comprend les peaux noire, blanche, jaune, rouge.
L’Islam est une religion qui demande de réserver un culte exclusif et une soumission totale à Dieu, Seigneur de l’univers. Le musulman doit avoir un bon comportement dans la société avec tous ces concitoyens en passant par ses voisins immédiats. Le bon comportement du musulman doit être envié par ses voisins.
Au jour de la résurrection, personne ne bougera son pied d’un centimètre sans rendre compte de son comportement vis-à-vis de son voisin. Et le voisin, c’est le voisin, qu’il soit musulman, chrétien, païen, animiste, etc.
L’Islam est une religion qui a son dogme. On ne peut pas avoir un pied dedans et l’autre au dehors.
Nous souhaitons un bon président pour notre pays à la suite de l’élection présidentielle du 28 juillet 2013.Un président qui sera capable de rehausser l’image de notre pays sur tous les plans et restaurer la souveraineté de notre pays.

Yacouba ALIOU
SourceInter De Bamako

Friday, July 12, 2013

OUATTARA, LE DEMAGOGUE

M. Alassane Dramane Ouattara a effectué une visite d’Etat dans le Nord de la Cote d’Ivoire. A l’analyse du fond et de la forme des discours qu’il a tenus dans l’ancien fief de la rébellion, il est clair que l’argent du contribuable ivoirien a encore servi pour approfondir le fossé de méfiance et de division entre les populations du nord et le reste des populations ivoiriennes. 
Les cinq jours de sa ballade en terre rebelle ont servi à tenir entre autres 4 types de propos que nous avons recensés pour vous : les propos dangereux, les propos démagogiques, les propos mensongers et les aveux. Ci-dessous, quelques uns de ces propos suivis de quelques brèves analyses.
I-Propos dangereux pour la cohésion nationale 

«Soro Guillaume a fait preuve de courage, il a fait preuve de sacrifice et il s’est battu pour que les populations du nord puissent recouvrer leur dignité par la nationalité» discours de Ouattara à Ferkéssédougou le 07/07/2013.
Ouattara nous dessine deux Côte d’Ivoire, une dite opprimée ou persécutée : le nord et une autre privilégiée : le sud, l’est, le centre et l’ouest. Ce groupe forme un seul bloc. Il se positionne en diviseur. Il a par ailleurs parlé de « la dignité des populations du nord ». Nous pensons que la dignité ne peut être fractionnée. Il existe la dignité du peuple de Côte d’Ivoire. Et même si par erreur on arrivait à croire que la dignité peut être divisée en mille morceaux selon les aires géographiques ou culturelles, on n’est pas rassuré que la rébellion armée soit en mesure de restaurer cette dignité perdue. En sa qualité de chef de l’Etat, Ouattara devrait être le rassembleur. Surfer sur des antagonismes crées par lui, est susceptible de rendre impossible l’unité nationale recherchée. 
« Est-ce que vous savez que c’est la première fois qu’un musulman arrive à la tête de la Côte d’Ivoire ? » Extrait du discours de Ouattara à Ferké le 07/07/2013
Il s’agit de propos graves et extrêmement dangereux pour la cohésion nationale. Ouattara laisse croire que depuis 1960, le pouvoir d’Etat a été accaparé par les chrétiens au détriment des musulmans. Ouattara reste fidèle à lui-même dans son combat pour la haine religieuse et la division. En effet en 1999, il avait annoncé depuis Paris : «  On ne veut pas que je sois candidat parce que je suis musulman et du nord ». Cette dérive a exacerbé les tensions qui existaient déjà sur l’échiquier national (opposition entre Bédié et Ouattara). Ouattara sait très bien que la Côte d’Ivoire est un Etat laïque et que la loi est générale et impersonnelle. Elle n’est pas faite pour les chrétiens. Mieux, les législateurs sont aussi bien musulmans que chrétiens. 
« Il faut que le FPI (…) ait la force de demander pardon aux victimes et aux parents des victimes » Extrait de son discours du 08/07/2013 à Korhogo
En tenant ce discours devant ses partisans ivres de passion, Ouattara leur présentait le FPI comme le bourreau des nordistes. Un tel discours est dangereux dans la mesure où il ligue une partie de la population contre une autre. Ce discours est incompatible avec l’appel à la réconciliation et à la cohésion. En sa qualité de chef de l’Etat, Ouattara n’a aucun honneur à monter un groupe contre un autre. On a la nette impression qu’il applique la politique du « diviser pour mieux régner ». 

II/ Propos démagogiques

« Il a fait preuve de courage, il a fait preuve de sacrifice et il s’est battu pour que les populations du nord puissent recouvrer leur dignité par la nationalité» discours de Ouattara à Ferké le 07/07/2013
Ouattara fait un clin d’œil à la nationalité des populations du nord. La question fondamentale est de savoir si les pouvoirs successifs ont remis en cause la nationalité ivoirienne des populations du nord. C’est de la démagogie pure et dure. Ouattara s’assimile à l’ensemble de la population du nord. Il a été le seul dont la nationalité est été déclarée « douteuse ». La déclaration s’est faite sur le fondement des actes accomplis par Ouattara avant qu’il ne soit nommé par Houphouët Boigny en 1989. D’ailleurs la question de la nationalité est réglée par le code de la nationalité qui est l’œuvre du peuple ivoirien. Donc faire croire aux nordistes qu’ils ont un problème de nationalité que les armes ont réglé est de la démagogie.

III- Propos mensongers

« Un Ouattara tient toujours parole.. » Extrait de son discours à Kouto le 4 Juillet 2013
Ouattara est encore loin de tenir nombre de ses promesses. Lors des campagnes électorales de 2010,
il avait promis 5 universités en 5 ans. Cela fait trois ans qu’il est au pouvoir, il n’a construit aucune université.
Il avait promis la suppression des frais d’inscription dans les écoles primaires et les collèges publics. Trois après, les frais d’inscription n’ont pas été supprimés. Les élèves sont invités à s’inscrire en déboursant la somme de 6000 FCFA pour l’enseignement public et 3000 FCFA pour le privé.
Il avait en outre promis aux ivoiriens l’assurance maladie universelle à 1000 FCFA/tête. Trois ans après, les Ivoiriens n’ont aucune assurance bien au contraire, ils ont des difficultés à se soigner en raison de la faiblesse du pouvoir d’achat.
Il avait également promis 600 milliards aux jeunes ainsi qu’un million d’emploi par an. De plus, il avait donné la garantie à ces derniers qu’il n’y aurait plus de cabines téléphoniques dans les rues.
Trois ans après, les promesses sont enfermées dans les tiroirs. Les cabines téléphoniques sortent de terre, le chômage gangrène la société ivoirienne. Il avait en outre promis la fin de l’impunité, Trois ans après, les chefs de guerre sont devenus la colonne de son régime. Ses hommes qui ont massacré les populations de Nahibly ne sont pas menacés par la justice.
Il parlait aussi de démocratie, droit de l’homme, Etat de droit. Où en est-on actuellement ? Nous sommes dans une dictature sauvage. La justice est aux ordres, l’assemblée nationale est invitée à limiter son droit d’amendement. Les arrestations arbitraires et les tortures sont un principe inviolable. Le parti d’opposition FPI est décapité. Il ne peut tenir un meeting sans se faire attaquer par les hommes du pouvoir. Bref, 
Ouattara ne tient que les promesses faites pour détruire le peuple.
« Il faut que le FPI (…) ait la force de demander pardon aux victimes et aux parents des victimes » Extrait de son discours du 08/07/2013 à Korhogo
En invitant le FPI à demander pardon, Ouattara veut accuser publiquement ce parti d’être l’auteur des crimes engendrés par la crise post-électorale. Ce qui est faux. Le rapport d’enquête de la Commission d’enquête de Ouattara lui même, grossièrement appelée Commission Nationale d’Enquête (CNE), le document de notification des charges de Fatou Bensouda, n’indiquent pas que le FPI ou ses dirigeants étaient les tueurs des 3000 victimes. Mieux, le fameux rapport de la commission Ouattara estime que 727 personnes ont été tuées par le camp Ouattara. Or le rapport du CICR sur les évènements de Duékoué le 29 mars 2011, avait estimé à 800 morts, les personnes tuées par le camp Ouattara en une journée. Alors, pourquoi Ouattara s’accroche-t-il au pardon du FPI ? Le FPI n’est-il pas aussi victime du RDR ?
En outre, Ouattara est-il fondé à demander au plus petit des Ivoiriens ayant subi la rébellion, pendant plus de dix ans, de demander pardon à des victimes ? Si la Côte d’Ivoire a connu la crise post-électorale c’est parce que premièrement il y a eu une rébellion armée et en second lieu, Ouattara a refusé de respecter la décision souveraine du Conseil Constitution. 

IV- Les aveux

« Il a fait preuve de courage, il a fait preuve de sacrifice et il s’est battu pour que les populations du nord puissent recouvrer leur dignité par la nationalité» discours de Ouattara à Ferké le 07/07/2013
Alassane Ouattara salue la rébellion dirigée par Soro Guillaume. Selon lui, quiconque se rebelle contre les institutions de l’Etat fait preuve d’un « courage exceptionnel ». Son propos prouve non seulement qu’il a toujours soutenu la rébellion, mais également met en lumière le difficile rapport qu’il a avec les lois de la République et la démocratie en tant que système qui proscrit la lutte armée comme moyen d’accession au pouvoir d’Etat. Il avoue donc qu’il n’est pas un démocrate. 
« Un Ouattara tient toujours parole.. » Extrait de son discours à Kouto le 4 Juillet 2013
Quelques propos de Ouattara :
 « Je frapperai ce pouvoir moribond en temps opportun et il tombera », les mois qui ont suivi, précisément le 24 Décembre 1999, le Président Henri Konan Bédié est renversé par des militaires pro-Ouattara. Et conformément à ses vœux, il rentra en fin d’année en Côte d’Ivoire.
En 2001 il annonce : « je rendrai le pays ingouvernable ». Sa rébellion armée parvint à divise »r le pays en deux. Rendant impossible une gouvernance cohérente sur l’ensemble du territoire national
En 2002, à Bouaké, Ouattara affirme : «  Il n’y aura plus d’élection sans moi. S’ils veulent qu’on mélange le pays, on va le mélanger » De Septembre 2002 au 11 Avril 2011, la Côte d’Ivoire a été dans le tourment. S’appuyant sur ses rebelles armés, Ouattara a détruit le pays. Dans le cadre des accords devant permettre le règlement de la crise, le Président Laurent Gbagbo se servit de l’article 48 pour faire de Ouattara un candidat exceptionnel. Ouattara participa donc aux élections.
« Au nom de ma foi chrétienne, je dis que c’est Alassane Ouattara qui a gagné les élections présidentielles » Extrait du discours de Ouattara à Ferké le 07/07/2013
Se référer à la foi chrétienne de Soro pour se convaincre d’une « victoire » est une preuve suffisante que Ouattara n’a pas gagné des élections. Il l’avoue de façon implicite. La foi, qu’elle soit chrétienne, musulmane ou animiste n’a jamais été et ne sera jamais le critère de consécration d’une victoire. Seule la loi dit qui est vainqueur ou qui ne l’est pas. Et en l’espèce, cette loi a donné autorité au conseil constitutionnel de juger souverainement, lequel a jugé que le vainqueur est Laurent Gbagbo. La foi n’a aucune place ici. Elle est trop subjective pour être un critère pertinent.



Monday, July 1, 2013

Mr. President of the United States of America, we thought to write to you this morning, with all due respect to your person and your rank. And we chose to do when, for the second time, you come to the African continent.
The main reason for this public address is simple: Ask you personally to intervene for the immediate and unconditional release of all 708 political prisoners languishing in the prisons of our country, IvoryCoast.
Our address the honorable person you are is not hazardous, as we know that the great and dreadful tragedy that shook our country daily, Côte d'Ivoire, your country, the United States, the largest power the world, is also his hand. Indeed, Mr. President, that the international community strives to call a post-electoral crisis in Côte d'Ivoire since the year 2010 is actually a rude and disgraceful assembly used to cover up the crimes of an old rebellion thirteen and whose criminal exploits were limited to disembowel pregnant women, decapitating babies tied or burn entire families trapped in their cabins or their homes. As for the serious involvement of your country in the misfortunes which we live, it pleases you, Mr. President, know this: December 1, 2010, the Ambassador of the United States of America, Philip Carter III, s' is allowed with that of France, like the Al Qaeda terrorist that you disapprove of, remove the Chairman of the Electoral Commission of Côte d'Ivoire, to bring the headquarters of one of the candidates in the presidential election. It is from this headquarters that this president, without courage or honor announced the deadline, in the back loops and supported by the international community and media misleading results that minimized contemptuously ignoring the Constitutional Court of our country. Here, Mr. President, which gave fuel to the fire in our country, Côte d'Ivoire. Against the will of the worthy people of Cote d'Ivoire who asked the simple recounting of electoral votes, the international community with France, the United States and the United Nations in mind, we imposed since then until day, the death toll of dead compatriots murdered for refusing this slave sham! May we also served to remind you that this famous presidential election took place without the Ivorian rebels had disarmed, it was supported by France and the UN
Mr. Chairman, Honourable Prime citizen of the United States of America, since the famous April 11, 2011, the people of Côte d'Ivoire suffers daily, more than before, the unspeakable atrocities, from bandits came from the West African sub-region, bandits and mercenaries heavily armed by France and the United Nations have been actively involved in the destabilization of our beautiful country for thirteen years. After intense bombings against civilian and military populations of Ivory Coast, the French military finally stop President Gbagbo and his wife Simone Ehivet they handed to the rebels when those UN engaged in the same rebels all the personalities of the fallen regime, seeking refuge and protection to the United Nations headquarters in Abidjan. Since then, they are pain and injuries are daily Ivorians: imprisonment, abuse or summary executions by ethnicity or by political affiliation took place under the eyes of UN and French armies, such as the massacre of at least two indigenous ethnic Wê Nahibly camp in Duékoué (home) Friday, July 20, 2012 hundred refugees. A massacre that everyone knows the authors but remains without judicial follow. As for the hundreds of our compatriots unjustly imprisoned and still untried, they suffer abuse and humiliation by jailers whose reputation for criminals since the rebellion is not to demonstrate, with the full knowledge of the community International whose silence is for us synonymous with outlandish pact! However, April 11, 2011, the international community was quick to shout that she had to free Ivory Coast's dictatorship ... Laurent Gbagbo. What did it so well served, as the international community, we have released the pretext of an alleged dictatorship, we have since thrown out, despite us into an abyss of tyranny?
Mr. Chairman, without really want, can you imagine a day, even the grotesque scheme capitulation of morality and human justice home again, there, in the United States of America? As bandits and terrorists can destroy the legal and institutional order of your country, by pure greed of its natural resources or its many riches? As foreign invaders of your federated states, armed to the teeth, terrorize and massacre of young American patriots with bare hands, as well as senior executives of your army and your government, after pointing over half of the banks and other financial institutions? These off-the-law decimated the army of the United States with the help of a foreign power, to perform all senior officers, imprison or torture at will officers and soldiers, disarm and humiliate federal FBI agents or placing them under CIA orders be recognized human blood drinkers native hunters? Or else, what state of mind is yours, imagining that gangsters or mafia out of U.S. prisons and pègres Brooklyn or the Bronx, major drug traffickers, uneducated and without any respect for human life , is allowed to drag on the ground by palpating shamelessly and torturing them, the wives of respectable American rulers or elected? Women who, moreover, could be the mothers of these poor thugs? Mr. President, when we write these lines, a horror picture loops back in our mind is that of a video where the current Minister of Education of Mr. Alassane Ouattara, President imposed on us by the international community, a proven illiterate (by countless anecdotal slip and vulgar inconsistencies), tear strength, by yelling, hair of the wife of President-elect of Côte d'Ivoire, Ms. Simone Ehivet - Gbagbo, the mother of the patriots of our beloved country! And it happened at the same Golf Hotel, the headquarters of the candidate Ouattara, just after the arrest of President Gbagbo and his wife. We would ask you to believe here, Mr. President, that find and report a visceral tare (the grotesque and hilarious case of the famous minister of education) is not a desire to pay in the gratuitous insult and this in any case, can not be a practice that we love. As for the evidence of what we denounce and condemn, the internet is full canvas, Mr. President. Besides, you would understand, Your Excellency, all due respect, that where intellect deficient vies with primary barbarism or hate bestiary, Ivorian patriots and oppressed victims who write to you now, are not .
Your Excellency, you who are a brother to us because all of us as a native of the African continent, we wanted to address a few lines to the effect you mean, with dignity, and beyond even our pain and our disappointment vis-à-vis your country (the United States) who are constantly requiring the practice of true democracy to other nations of the world, our bitterness and bewilderment at what we experience every day grow constantly. In full sight of the rulers of the United States and the international community, disorder, injustice, innocent people and free imprisonments of human massacres perpetuated impunity in Côte d'Ivoire. Our country has become a jungle where freedom of expression is even forbidden to Ivorians since that sad day of April 11, 2011 when democracy was interrupted by the French and UN bombs. Yet we still remember, as if it was yesterday, your African discourse on the strength and stability of institutions and democracy at your previous presidential trip in 2008 in South Africa and in neighboring Ghana. Noble principles trampled and their staunch supporters (Ivorian patriots) humiliated, imprisoned or murdered cowardly. You would like to acknowledge here with us, Mr. President, that on the cast of "good horse" to lead the Ivory Coast, your friendships, your staff and U.S. financial interest groups have heavily deceived you, to the extent where what is happening two years in our beloved and beautiful country is at odds with democratic principles yours.
It is for all these reasons, the first Honorable citizen of the United States and dear brother, we are victims of war Duékoué, all anger and desire for revenge silent in our hearts, we would like to write these lines so that you do all you can to the immediate and unconditional release of all our countrymen and our beloved President Gbagbo languishing in jails intolerable nonsense, ever, do not set themselves up as law.
Yes, Mr. President, you can! You can, with a single strong gesture on your part to stimulate a new beginning in the history of humanity and Africa, land of your ancestors, because for us the victims of this fraud Franco-UN and all Democrats in the world, justice and human morality are in contradiction and conflict with themselves as the International Criminal Court in The Hague has covered and continues to cover ridicule or discredit a false lawsuit against President Gbagbo, when many patriots and personalities of Côte d'Ivoire, including women, are being held illegally without trial for more than two years in prison ratty Côte d'Ivoire and that the perpetrators of crimes against humanity experiencing political and military promotions, are pampered, trained or supervised and protected by the international community and justice!
Yes, Mr. President, you whose social mobility has nothing to do with false or cheating, cruelty or the law of the jungle, we firmly believe that you can help the release of all our compatriots unjustly imprisoned of meanness. Yes, Mr. President, we believe you can! For victims of an unjust and senseless war that we are but who continue to resist the deception that we want to impose on us, we are deeply convinced that remembering the different and difficult moments of the struggle of blacks America for their freedom and dignity, the sad period of slavery in America to your historic election as President of the United States, you have entered the full scope of our unspeakable pain, our outrage that we live and our address to your honorable person. Especially at the time of this address to your Excellency, you hover over the black African continent, starting from the Goree Island in Senegal than Robben Island, two powerful symbols of the tragedy and suffering of the peoples of our continent.
We thank you, Mr. President, kindly find in these lines, our longing to restore our beloved country, Côte d'Ivoire, justice, freedom and true democracy, despite the many atrocities suffered and we have already forgiven their crazy authors who continue to reign in unspeakable cruelty, and devoting every day that God made the terrible reign, any ephemeral sum of evil over good.

For victims of Duékoué (Carrefour & Nahibly): Emmanuel Caleb, June 27, 2013.