Tuesday, August 16, 2011

A US SENATOR CONDEMNING REBEL LEADER OUATTARA ATROCITIES


INHOFE CONDEMNS KILLINGS AND PROSECUTIONS UNDER OUATTARA’S REGIME


 
Contacts: Jared Young 202-224-5762
Liz Lathrop 202-224-1282

August 12, 2011


WASHINGTON, D.C. – U.S. Sen. Jim Inhofe (R-Okla.), a member of the Senate Foreign Relations Committee, today condemned rebel leader Alasane Ouattara and his regime for continuing to sanction or allow extrajudicial killings in Cote d’Ivoire, as well as exclusively prosecuting former supporters of President Laurent Gbagbo, including a priest. 
“These are more examples of rebel leader Ouattara’s brutal regime that is now taking revenge on supporters of President Gbagbo,” said Inhofe.  “Instead of Ouattara’s professed promise to seek reconciliation in Cote d’Ivoire, he is systematically eliminating any perceived opposition – including priests. 
“I again call upon our State Department to take actions to stop the killings and arrests in Cote d’Ivoire.  They have the means to do so, starting with persuading Ouattara to release these individuals.  Our State Department can also encourage Ouattara to allow the clandestinely imprisoned President Gbagbo and his wife Simone to go into exile.  This would send a signal that true reconciliation can begin and that the killings in the streets must end.”      
Radio France International, citing the United Nations, reports that there have been 26 extrajudicial killings in Côte d'Ivoire over the past four weeks, most committed by supporters of Ouattara.  The report goes on to point out that the 26 killed, including a 17-month-old child, were shot dead in the western village of Duékoué and central-western Daloa areas, populated by supporters of Gbagbo.   
Additionally, Reuters reports that Pascal Affi N'Guessan, former head of President Gbagbo's party, and 11 others have been charged by Noel Dje, Ouattara’s State Prosecutor, with violating state security for backing President’s Gbagbo’s refusal to concede last year’s fraud-tainted presidential election.  They are now in jail joining 15 other Gbagbo supporters arrested by Ouattara in June, that include former Prime Minister Gilbert Ake, Finance Minister Desire Dallo and Foreign Affairs Minister Alcide Djedje.   
Reuters also reports that an arrest warrant has been issued for an evangelical pastor who publically expressed support for Gbagbo. 
According to reports, “critics complain that not one of Ouattara's men has been detained, despite evidence that they too committed abuses.” 


Sunday, August 14, 2011

OUATTARA REWARDS BLOOD SUCKERS

http://www.hrw.org/news/2011/08/05/c-te-d-ivoire-military-promotions-mock-abuse-victims

OUATTARA RECOMPENSE DES SANGUINAIRES

Le gouvernement Ouattara a promis à plusieurs reprises de rompre avec le passé, époque pendant laquelle les forces de sécurité étaient au-dessus de la loi. Et pourtant, plutôt que de créer une armée susceptible de respecter l’État de droit, M. Ouattara a décerné des promotions à des hommes qui étaient à des postes de commandement lorsque des atrocités étaient commises et qui devraient faire l’objet d’enquêtes au lieu de recevoir des récompenses. »
Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch
(Washington, le 5 août 2011) – Les promotions dont viennent de bénéficier en Côte d’Ivoire deux officiers supérieurs fortement soupçonnés d’être impliqués dans de graves crimes suscitent de sérieuses inquiétudes quant à la réalité de l’engagement du président Alassane Ouattara à mettre fin à l’impunité et à rendre justice aux victimes, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Le 3 août 2011, le président Ouattara a approuvé la promotion de Chérif Ousmane au poste de commandant-en-second duGroupe de sécurité de la présidence de la République. Pendant la bataille finale pour le contrôle d’Abidjan, Ousmane était le chef des opérations des Forces républicaines dans le quartier de Yopougon, où de nombreuses personnes considérées comme des partisans de Laurent Gbagbo ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires.

M. Ouattara a également nommé Martin Kouakou Fofié chef de la Compagnie territorialebasée dans la ville de Korhogo, dans le nord du pays. Fofié est l’un des trois individus à avoir été inscrits sur la liste des personnes sanctionnées par le Conseil de sécurité des Nations Unies en 2006, pour avoir commandé des forces ayant commis de graves violations des droits humains et du droit humanitaire international.

« Le gouvernement Ouattara a promis à plusieurs reprises de rompre avec le passé, époque pendant laquelle les forces de sécurité étaient au-dessus de la loi » a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch. « Et pourtant, plutôt que de créer une armée susceptible de respecter l’État de droit, M. Ouattara a décerné des promotions à des hommes qui étaient à des postes de commandement lorsque des atrocités étaient commises et qui devraient faire l’objet d’enquêtes au lieu de recevoir des récompenses. »

Plus de 3000 civils ont été tués et plus de 150 femmes ont été violées pendant les six mois de violences consécutives au refus de l’ancien président Gbagbo de reconnaître les résultats de l’élection présidentielle de novembre 2010, selon lesquels M. Ouattara était le vainqueur.

En dépit de fréquentes promesses d’une justice impartiale, le gouvernement Ouattara n’a inculpé aucun membre des Forces républicaines – les troupes qui l’ont soutenu dans ses efforts pour écarter M. Gbagbo du pouvoir et qui constituent désormais l’armée du pays – pour les graves crimes commis durant la période post-électorale. En revanche, plus de 70 responsables du camp Gbagbo ont été inculpés par des procureurs civils ou militaires.

Human Rights Watch, une commission internationale d’enquête mise sur pied par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la Division des droits de l’homme de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Amnesty International et la Fédération internationale pour les droits de l’homme ont toutes documenté des cas de crimes de guerre et d’actes pouvant être considérés comme des crimes contre l’humanité, commis par les forces des deux camps.

Le 3 août, M. Ouattara a officiellement affecté à des unités de l’armée ivoirienne intégrée de nombreux hommes qui avaient longtemps tenu des postes de commandement au sein de l’ancienne armée rebelle, lesForces Nouvelles. Les officiers et soldats des Forces Nouvelles constituaient la grande majorité des Forces Républicaines créées par M. Ouattara dans un décret de mars 2011. Un mois plus tard, le 11 avril, les Forces Républicaines ont arrêté M. Gbagbo et installé M. Ouattara au pouvoir, bien que les combats se soient poursuivis pendant plusieurs semaines.

La promotion d’Ousmane suscite des préoccupations quant à l’impartialité de l’armée. Un soldat ayant appartenu à la « Compagnie Guépard » qu’il commandait a affirmé à Human Rights Watch qu’Ousmane avait lui-même ordonné l’exécution de 29 prisonniers début mai, un jour qu’il était furieux d’avoir perdu plusieurs soldats dans les combats. Ousmane a longtemps été le commandant des Forces Nouvelles à Bouaké.

Fofié, qui était le commandant de la zone rebelle basé à Korhogo en 2006, est le seul membre des Forces Nouvelles à avoir été inscrit sur la liste des personnes sanctionnées par l’ONU cette année-là. Dans son exposé des raisons pour lesquelles il était frappé d’une interdiction de voyager et d’un gel de ses avoirs à l’étranger, qui sont toujours en vigueur, le Comité des sanctions du Conseil de sécurité avait affirmé:

Les forces placées sous son commandement ont recruté des enfants soldats, commis des enlèvements, soumis des personnes au travail forcé, abusé sexuellement de femmes, effectué des arrestations arbitraires et commis des meurtres extrajudiciaires, tous actes contraires aux conventions sur les droits humains et au droit humanitaire international.

En outre, selon un rapport rédigé à l’époque par IRIN, un service d’information géré par le responsable du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, il ressort que:

Selon l’ONU, Fofié serait en partie responsable de l’une des plus graves violations des droits de l’homme enregistrées au cours du [premier] conflit [ivoirien]. En juin 2004, un conflit de leadership au sein du mouvement rebelle […] se termine par des affrontements entre factions rebelles. Les hommes de Fofié répriment sévèrement l’insurrection dans la ville de Korhogo et arrêtent de nombreux combattants dissidents. Quelques jours plus tard, les forces françaises de maintien de la paix signalent la présence d’une centaine de 100 corps à la morgue de la ville. D’autres victimes de cette répression ont également été découvertes aux alentours de Korhogo, les mains liées et exécutées d’une balle dans la tête. En juillet, une équipe d’enquêteurs de l’ONU spécialistes des droits de l’homme découvre près de Korhogo une fosse commune contenant au moins 99 corps. L’enquête conclut qu’au moins 60 de ces victimes sont mortes asphyxiées, après plusieurs jours de détention dans des conteneurs scellés, sans eau ni nourriture.

« Même comparé à la conduite de l’ancienne armée rebelle, le comportement de Fofié s’est révélé particulièrement épouvantable, ce qui a contraint le Conseil de sécurité à agir », a ajouté Daniel Bekele. « Son intégration dans la nouvelle armée de la Côte d’Ivoire se fait au mépris des nombreuses victimes de ses forces, y compris des enfants enrôlés comme soldats sous son commandement. » 

Voici le plat qui a ete servi pour justifier le genocide de 2002-present

August 28, 2001
Leading government officials in Côte D'Ivoire have incited a violent xenophobia that is threatening to destabilize the country, Human Rights Watch charged in a new report released today. The World Conference Against Racism, Xenophobia, and Related Intolerance, which begins in Durban on August 31, should condemn the Ivorian leaders who have promoted intolerance based on ethnic and religious differences. The 70-page report, The New Racism: The Political Manipulation of Ethnicity in Côte d'Ivoire, describes atrocities committed during presidential and parliamentary elections in October and December 2000, and is based on extensive interviews of victims and witnesses in Abidjan in late 2000 and early 2001. The report documents more than 200 killings, as well as torture, rape, and arbitrary detention. The political and social climate remains volatile today as intolerance and xenophobia continue to shape daily life.The election violence began with security forces targeting civilians on the basis of these political affiliation. Following Gbagbo's victory, security forces began targeting civilians solely and explicitly on the basis of their religion, ethnic group, or national origin. The overwhelming majority of victims come from the largely Muslim north of the country, or are immigrants or the descendants of immigrants to Côte d'Ivoire. About one-quarter of the population of Cote d'Ivoire was born abroad or is descended from immigrants. Opposition leader Alassane Ouattara and his party, the Rassemblement des Republicains (RDR), largely draw their support from these groups. 70pp, 7.00

Thursday, August 11, 2011

Human rights violations in CI

Extrajudicial executions carried out in Côte d’Ivoire, UN reports

Guillaume Ngefa, UNOCI's acting human rights chief
11 August 2011 –
Twenty-six extrajudicial executions in Côte d'Ivoire, including that of a 17-month-old baby, and 100 other human rights abuses were perpetrated in the past month, as the country recovers from its former president’s abortive effort to stay in power, a senior United Nations official said today. But the security situation in Abidjan, the main city, has improved, Guillaume Ngefa, the acting human rights chief in the UN Operation in Côte d'Ivoire (UNOCI), told a news conference in the city that was a focal point of months of deadly violence when Laurent Gbagbo refused to step down after losing last year’s UN-certified election to Alassane Ouattara, who was finally installed as president in April.
“Violations committed include proven cases of summary, extrajudicial executions, illegal arrests and detention, the freeing of people in return for cash, extortion, and criminal rackets against numerous drivers,” he said of the abuses perpetrated in the south of the country, which was divided into a Government-held south and a rebel-controlled north following a civil war in 2002. The election won by Mr. Ouattara reunited the country again.
Mr. Ngefa also voiced concern at violent clashes between the army and young villagers in several areas, denouncing “acts of intimidation, extortion and numerous obstacles to free movement committed by army elements.”
Citing cruel and inhuman treatment and violation of property rights, he said similar abuses had also been perpetrated against ethnic groups, such as the Bété, Bakwé, Attié and Ebrié.
In the north of the country Mr. Ngefa cited routine rights abuses such as criminal rackets and arbitrary arrests, deploring the fact that State functions such as tax collection, mining and customs still remain in the hands of army elements which justify “this kind of ransom” by claiming it is their sole source of revenue and they do not intend to end it.
As to the former regime members who are now in detention in the north, whom he visited last week, he said that Mr. Gbagbo, his wife and nearly 40 other officials did not complain of any torture but there was room for improvement in the hygienic and physical conditions of their various detentions centres where the walls leak during the rains.
In another development, as part of its effort to disarm the warring factions outside the regular army, UNOCI yesterday collected the weapons and munitions of nearly 90 members of the Ouermi Amadé group some 540 kilometres northwest of Abidjan.
The mission, which with some 10,000 uniformed personnel on the ground has been supporting stabilization and reunification efforts in Côte d’Ivoire over the past seven years, launched its disarmament, demobilization and reintegration operation last month to make the country peaceful and secure, urging those with arms in the various communities to hand them in.

violations des droits de l'homme en CI

11 août 2011 - Vingt-six exécutions extrajudiciaires en Côte d'Ivoire, y compris celle d'un bébé de 17 mois, et 100 autres violations des droits humains ont été perpétrées au cours du mois passé, alors que le pays se remet de l'effort avorté de son ancien président à rester au pouvoir, un haut fonctionnaire des Nations Unies, a déclaré aujourd'hui. "Les violations commises comprennent les cas avérés d'exécutions sommaires, les exécutions extrajudiciaires, arrestations et détentions illégales, la libération des personnes en échange d'argent, l'extorsion et raquettes criminelles contre de nombreux chauffeurs"
M. Ngefa a également exprimé son inquiétude aux violents affrontements entre l'armée et de jeunes villageois dans plusieurs domaines, dénonçant "les actes d'intimidation, d'extorsion et de nombreux obstacles à la libre circulation commises par des éléments de l'armée."
Citant un traitement cruel et inhumain et une violation des droits de propriété, il a dit des abus similaires avaient également été perpétrés contre des groupes ethniques, tels que les Bété, bakwé, Attié et Ebrié.
Dans le nord du pays de M. Ngefa a cité les violations des droits de routine telles que les raquettes criminelles et des arrestations arbitraires, déplorant le fait que les fonctions de l'État telles que la perception des impôts, les mines et les douanes restent dans les mains des éléments de l'armée qui justifient «ce genre de rançon »en affirmant que c'est leur seule source de revenus et ils n'ont pas l'intention d'y mettre fin.
Dans un autre développement, dans le cadre de ses efforts pour désarmer les factions belligérantes en dehors de l'armée régulière, hier, l'ONUCI a recueilli les armes et de munitions de près de 90 membres du groupe Ouermi Amadé quelque 540 kilomètres au nord d'Abidjan.

Le pot que la France sert a la CI

Rififi dans la nouvelle armee / Échange de tirs entre éléments des FRCI, Un soldat blessé, Les raisons du clash
Source : L'Inter : Dernière Mise à jour : 11/08/2011 (Auteur : Y DOUMBIA )
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Des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) se sont tiré dessus hier mercredi 10 août 2011 à Marcory Zone 4, au domicile de Alini Marwan, opérateur économique vivant en Côte d'Ivoire. Quand nous sommes arrivés sur les lieux hier, le domicile de M Marwan était occupé par des hommes en treillis, armés de kalachnikov. Sa famille et ses connaissances trouvées sur place étaient encore sous le choc. La peur se lisait sur tous les visages. « On vit une situation d'insécurité totale dans un pays où la justice n'arrive pas à s'exprimer », lâche amer, Soudan Rohan, fils de Soudan Ghassan, associé à Alini Marwan dans la gestion d'une grande entreprise privée de la place. Il nous raconte en quelques mots ce qui s'est passé chez eux. « Courant février, Soudan Fayez (associé à Soudan Ghassan et Alini Marwan, actionnaires majoritaires) instruit une action en justice contre M Marwan pour l'arrêter. Ainsi, il pourra convoquer une réunion du Conseil d'administration pour mettre la main sur la société. Comme son action n'a pas marché, il a intenté une autre action civile pour obtenir la nomination d'un administrateur provisoire. Cette action a été déboutée le 29 juillet dernier à la Cour d'appel », nous confie-t-il, avant de poursuivre: « depuis près de trois mois, ils (Fayez et les actionnaires minoritaires que sont Soudan Rafik et Sabré Rafik) ne cessent d'intenter des actions contre nous pour obtenir qu'on soit mis en prison, ne serait-ce que 20 jours, pour convoquer une réunion du Conseil d'administration dans le but de nous spolier de notre entreprise ». Aux yeux de Soudan Rohan, les associés de son père ne cessent de les accuser de détournement sans apporter de preuve. « Aujourd'hui (NDLR: hier), nous voyons débarquer chez nous des éléments de la Police judiciaire (PJ) accompagnés d'une cinquantaine d'éléments des FRCI appartenant à l'unité du « Commandant » Sansan, en possession d'un mandat d'emmener sans convocation. Ils n'avaient qu'une liste comportant des noms », a-t-il soutenu. La descente des FRCI et des éléments de la PJ au domicile de M Marwan laisse des traces. Nous découvrons des impacts de balle sur le mur de la maison, preuve que des tirs ont été libérés sur les lieux. Nous découvrons également un élément des FRCI, prénommé « Robot », blessé à la tête à la suite d'un échange de tirs entre les éléments du Commandant Koné Zakaria, qui patrouillaient dans la zone et ceux du « Commandant » Sansan sur les lieux. « Ils (éléments de Sansan) ont emporté deux ordinateurs portables, cassé des caméras de surveillance, vidé les poches du fils de Marwan et emporté 5 millions de FCFA », soutient Soudan Rohan. Au domicile de M Marwan, nous nous entretenons avec des éléments des FRCI venus en renfort de l'état-major. Selon l'un deux, qui a préféré garder l'anonymat, lorsque les éléments de Sansan sont arrivés sur les lieux, Koné Zakaria, informé et dans la zone, est intervenu également. Il sera rejoint par l'ambassadeur de la Palestine en Côte d'Ivoire, « qui est un ami de la famille », selon les informations recueillies sur place. Plus tard, débarquent au domicile de M Marwan, « le Commandant » Zanga de l'état-major, lui aussi accompagné de M Soudan Fayez et de Rafik Soudan, les adversaires de Marwan Alini et Ghassan Soudan. Tous sont embarqués, avec l'adjoint de Sansan, en l'occurrence M Assalé pour le palais présidentiel. « Il (Zakaria) a interpellé les éléments de Sansan et de la police qu'il a embarqués pour la Présidence », nous a déclaré un élément des FRCI au domicile de M Marwan. Des éléments de Sansan, nous a-t-on confié, invités à se rendre à l'état-major pour clarifier cette situation, s'opposent. A une trentaine de mètres du domicile de M Marwan, les éléments du « Commandant » Sansan refusent de bouger et bloquent la circulation. Le nommé Robot, dont nous parlions plus haut et qui appartient à l'unité de Koné Zakaria, s'énerve. Il veut forcer les éléments de Sansan à obtempérer. Manque de pot pour lui, un élément de Sansan libère des tirs de kalachnikov pour l'effrayer. Robot sort également son arme pour répliquer. Des échanges de coups de feu éclatent, obligeant les riverains à se terrer chez eux aux environs de 15h30. « Robot » frôle la mort, puisqu'une balle lui frôle la nuque. Ensanglanté, il est immédiatement conduit dans une clinique de la place non loin des lieux. Il est soigné et rejoint aussitôt le domicile des Marwan. Nous l'avons aperçu avec un tee-shirt imbibé de sang, assisté d'un médecin. Quelques instants plus tard, des éléments de l'Onuci débarquent, puis repartent aussitôt. Pour éviter qu'un autre affrontement ne se reproduise, Koné Zakaria a laissé quelques uns de ses éléments sur place. En quittant le domicile des Marwan, ceux-ci veillaient au grain, déterminés à empêcher une autre descente des éléments du « Commandant » Sansan, lui-même placé sous l'autorité du Commandant Wattao.
Y. DOUMBIA

Sunday, August 7, 2011

FREEDOM OF PRESS IN FRANCE

Series of Appealing Scandals
Sarkozy's government has also dropped a series of appealing scandals in Canard's lap. In one case, a state secretary spent €12,000 of French taxpayer money on cigars. Another state secretary used fake measurements and the help of a fellow party member to secure a construction permit for his vacation house in St. Tropez.
A journalist for Canard photographed the property, checked the floor plan and square footage and spent two weeks sifting through documents at the local land registry office. The resulting exposé led to the state secretary's resignation -- a rarity in France, a country where the press has long cultivated an unhealthy proximity to the powerful.
It is also a country in which the largest private television network, TF1, belongs to a friend of the president and the government television network, France 2, has to fear for its existence when its reporting is overly critical. The large daily newspapers have been losing influence for years. The ailing Le Monde, for example, has seen its circulation steadily decline, while the once combatively leftist Libération barely manages to publish 120,000 copies a day. Le Figaro, the third national daily newspaper of any significance, is owned by industrialist Serge Dassault, a close friend of Sarkozy.

Thursday, August 4, 2011

OUATTARA'S ARMY BURNING PRO-GBAGBO VILLAGES

INFO NEWS COTE D'IVOIRE: KOACINAUTE:

Soldiers of Republican Forces of Côte d'Ivoire (FRCI)  besieged the village of Broudoume, the sub prefecture of Ouragahio (west region Bete, ethnicity of former President Laurent Gbagbo), threatening to burn down the village into the night if the villagers who retreated in the bushes (with 6 of them shot), do not hand  over a youngster the soldiers are looking for fighting with one of them, said a villager.

Broudoumé populations have fled the village after a raid of muscular FRCI called in reinforcements from one of them who has a fight with a young villager on a military uniform, said a local source.

The FRCI fired upon arrival in the village, woundingg at least six , the source added.

According to the same source, the FRCI have ordered the villagers, who took refuge in the bush to hand over the youth in question before dark, otherwise the village will be burned down.

International organizations including Amnesty International, often decry abuses in several locations including those in favor of the former Head of State Laurent Gbagbo by FRCI, President Ouattara army, composed of former rebels.

Olyver

Les FRCI brulent des villages a Gagnoa

ACTUALITÉ INFO NEWS COTE D'IVOIRE:: KOACINAUTE ::

Des soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont assiégé le village Broudoumé, de la sous préfecture de Ouragahio (ouest, région bété, ethnie de l’ex-président Laurent Gbagbo), menaçant de l’incendier dans la nuit si les villageois réfugiés en brousse avec 6 blessés par balles, ne leur remettent pas un jeune qu’ils recherchent pour s’être battu avec un des leurs, a confié un habitat.

Les populations de Broudoumé ont fuit le village suite à une descente musclée des FRCI appelées en renfort par un des leurs qui s’est bagarré avec un jeune villageois au sujet d’une tenue militaire, a indiqué une source locale.

Les FRCI ont tiré à leur arrivée dans le village, faisant au moins six blessés par balles, a ajouté la source.

Selon la même source, les FRCI ont sommé les villageois, réfugiés en brousse, de leur livrer le jeune mis en cause avant la nuit, sinon le village sera incendié.

Des organisations internationales dont Amnesty International, décrient très souvent des exactions commises dans plusieurs localités dont celles favorables à l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo par des FRCI, armée du président Ouattara, essentiellement composée d’ex-rebelles.

Olyver