Sunday, March 22, 2015

Awane

Compte rendu de la réunion de Awane du 21 Mars 2015:

Le comité de sages/membres d'honneur conduit par Michael ZouZoua a d'entrée de jeu remercié tous ceux qui ont fait le déplacement pour assister à cette importante réunion de concertation. Il a ensuite expliqué la position du comité de sages/membres d'honneur concernant le report des élections qui devraient avoir lieu le 28 février dernier. Ces élections enregistraient pour la deuxième fois consécutive, des candidatures uniques; ce qui présage selon le comité de sages/membres d'honneur d'un ''délaissement'' ou d'un ''boycott'' de la communauté du Centre Ouest vivant à Massachussetts, de leur club Awane. Il a donc demandé aux membres de rechercher ensemble les causes de cet abandon et surtout de faire des propositions constructives pour stimuler les membres de Awane.
Entre autres propisitons on retiendra les suivantes:

-Awane doit aller vers le maximum de bété résidant à Massachusetts
-Seuls sont membres ceux qui s'acquitteront de leurs droits d'adhésion
-Awane doit améliorer son système de communication
-Une assurance vie pour les membres dans un futur proche
-Respecter les objectifs de Awane decrits dans le réglement intérieur
-Création d'un comité intérimaire de sages pour diriger Awane pendant une periode de 6 mois
-Organiser de nouvelles élections après cette période de six mois
-Inclure et accueillir ceux qui viennent d'arriver dans la communauté

J'ai sans doute oublié d'autres propositions; mais l'essentiel a été résumé dans ce rapport.
Le comité de sages/membres d'honneurs remercie une fois de plus ceux qui ont fait le deplacement. Les sages encouragent chaque membre à ne pas perdre de vue les objectifs de Awane au profit des querelles de personnes. Restons soudés.





Tuesday, March 10, 2015

Port Bouet

Port-Bouët: Pour délivrer ses fidèles, il leur fait l'amour




Elles sont nombreuses les fidèles qui sont passées dans le lit du pasteur Patrick Benjamin de la Mission évangélique de l'amour de Dieu (Mevad). Ce pasteur qui officiait pourtant sans agrément est parvenu à leur faire croire que le seul outil qu'il avait pour les délivrer n'était pas la prière, mais plutôt leur faire l'amour. Et elles ont mordu à l'hameçon. Grosses, minces, formes guitares, pieds X. toutes ont défilé entre les jambes de pasteur Patrick Benjamin, marié et père de trois enfants. Il initiait à cet effet, des prières très spéciales chez lui à la maison ou dans des hôtels pour « chasser » le démon. Toutes semblaient ne rien reprocher à cette « Nouvelle technique d'invocation du Christ (Ntic) ». Mais il a fallu qu'une d'entre elles se rebelle pour que les autres se souviennent qu'elles ont été abusées. Le mardi 24 février 2015 donc, le prétendu homme de Dieu est arrêté puis déféré. Depuis lors, les plaintes ne cessent de pleuvoir.
Source : Allo Police N°267

Monday, March 9, 2015

Crimes du camp Ouattara


Côte d’Ivoire : Deux ans après la découverte du charnier de Togueï à Duékoué, où en est la justice annoncée ?


Le 20 juillet 2012, le camp de personnes déplacées de Nahibly, situé à la sortie de la ville de Duékoué (ouest de la Côte d’Ivoire) est attaqué par des jeunes encadrés et soutenus par des éléments des Forces républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI) du President Ouattara et des chasseurs traditionnels Dozos. Une centaine de personnes ont été retrouvées mortes, par balles et par incendie, dans l’enceinte du camp, tandis que plusieurs centaines sont toujours portées disparues. 

Trois ans après la découverte de plusieurs corps dans un puits de la périphérie de Duékoué, dans l’Ouest du pays, les parents des victimes s’inquietent de l’enlisement des procédures judiciaires relatives aux crimes commis dans cette région . Les familles des victimes perdent confiance dans une institution judiciaire qui semble soumise à des pesanteurs injustifiables »Cette inertie de la justice est d’autant plus incompréhensible qu’aucun responsable des forces de l’ordre n’a été entendu dans cette affaire, alors même que plusieurs éléments ont été identifiés par les victimes, notamment au sein du contingent des Forces républicaines de Côte d’Ivoire de Duékoué. Sur les 3 000 morts recensés pendant cette période, un tiers des victimes ont été répertoriées dans cette région, où vit aussi Julien. «. C'était un fief pro-Gbagbo, et les combats ont été très violents», rappelle le père Cyprien, qui se trouvait aux premières loges . «Dès l'aube, la foule a envahi la mission catholique, ça tirait de partout !» se souvient-il.

 Duékoué, bourgade sans charme de l'ouest ivoirien, fut le théâtre de certains des épisodes les plus sanglants de la crise postélectorale. Duékoué a été le dernier verrou dans la conquête de l'ouest du pays par les forces alliées à Ouattara. Quand la ville a été prise le 28 mars 2011 par les milices de Ouattara, les jours suivants, on dénombrera près d'un millier de morts, dont un certain nombre froidement exécutés. La peur sera telle, que les habitants refuseront longtemps de quitter l'enceinte de la mission catholique. Une partie d'entre eux sera finalement relogée dans un camp de déplacés à Nahibly, une localité voisine. Jusqu'à ce que ce site soit lui-même attaqué le 20 juillet 2012.




On July 20, 2012 a displaced camp in Nahibly, located just outside the town of Duékoué (West of Ivory Coast) is attacked by young people supervised and trained by Ouattara's forces ( FRCI ) and a government-funded militia of traditional hunters called Dozo. Hundreds of people were found dead, shot and burned to death in the camp, while hundreds are still missing.

Three years after the discovery of several bodies in a pit on the outskirts of Duékoué, in the west of the country, the victims' parents are worried of the stalled judicial proceedings relating to crimes committed in the region.
 Duékoué, a charmless western town in Ivory Coast, was the scene of some of the bloodiest episodes of the post-election crisis. Duékoué was the last bolt in the conquest of the West of Ivory Coast by forces loyal to Alassane Ouattara. When the city was taken on March 28, 2011 by Ouattara's militias and thugs, almost a thousand people were slaughtered, including a good number who were coldly executed. Fear was such, that people who found shelter inside a catholic church, refuse to leave the long walls of the Catholic mission. Some of them will eventually be relocated to a displaced Nahibly camp, a neighboring locality. Until this site was itself attacked a year later on July 20, 2012 by the same forces loyal to President Ouattara. 
The victims' families are losing confidence in President Ouattara's judicial system. This inertia of justice is even more incomprehensible that no charge of law enforcement has been heard in this case, even though several elements were identified by the victims, particularly within President Ouattara's forces in Duékoué.
The Gbagbos were arrested in 2011 after French troops and U.N. peacekeepers backed by pro-Ouattara forces stormed a bunker where they had been holed up at the presidential mansion in Abidjan.

Saturday, March 7, 2015

83 political prisoners headed to court




Abidjan ( Ivory Coast )-----83 political prisoners headed to court


For almost two months, a succession of politicians, journalists and other Gbagbo supporters have been questioned before the court, including a former prime minister and seven other ex-ministers, but no witnesses have been called to challenge their testimony.
Most disappointing were the accusations as they unfolded in court. Once again, no specific facts, no hard evidence to support the constitution in gangs, rebellion or identity theft, charges brought by Ouattara government against these political prisoners. No piece of evidence has been presented; only unconvincing testimony, based mostly on rumors. And in the end, no concrete evidence against these political prisoners.
When journalists were accused of incitement to hatred, no press articles, broadcast recordings or video items were brought forward to back the prosecution claims. "This is no ordinary trial. This is a political trial, the trial of French foreign policy in Africa which installs at will their sympathizers to lead African countries." insisted Dadjé Lawyer for the 83 political prisoners. "This is the trial of neo-colonialism, political interference of France in African countries," blasted the counselor.
Like the defendants, the political opposition and representatives of civil society have denounced bias in the trial.