Wednesday, October 31, 2012

IVORYCOAST: INHUMANE TREATMENT OF OPPOSITION LEADERS BY OUATTARA REGIME

La dictature de Ouattara, un cas unique en Afrique. #AFP #CIV2010 #CI225 #SUNU2012 #Hollande #Melenchon #Quebec


Jours après jours, semaines après semaines, mois après mois, le régime d'Alassane Dramane Ouattara a réussi à se tailler une place de choix dans le panthéon des dictatures les plus féroces en Afrique et dans le monde. Et croyez nous lorsque nous vous disons que ce fut loin d’être une sinécure. Dans un club fermé qui comprend d'illustres prédécesseurs tels que Mobutu, Samuel Doe, Bokassa, Idi Amin Dada, Sani Abacha, etc etc, Dramane Ouattara a réussi le pari de gravir en moins de deux ans tous les échelons pour se retrouver en tête dans le classement des  dictateurs les plus sanguinaires que l'Afrique ait connue. De fait parmi les régimes africains actuels et passés, il est impossible  trouver un qui pourrait rivaliser de cruauté avec celui d'Abidjan.

  Après le 11 avril 2011, date de l'accession au pouvoir d'Alassane Dramane Ouattara, commença  une véritable chasse à l'homme contre  tous ceux qui étaient considérés par Ouattara comme ses ennemis . Le monde se rappelait des purges staliniennes, il allait bientôt découvrir les grandes purges Ouattariennes. Des milliers  de militaires et civils considérés proches du Président Gbagbo seront ainsi arrêtés et tués sur le champ. Les survivants seront déportés dans ce que les ivoiriens appellent aujourd'hui les goulags version ivoirienne. Des prisons se trouvant dans les ex zones contrôlées par les rebelles, zones qui durant la guerre de 2002 à 2011 étaient d'accès interdit pour les organisations des droits de la personne, serviront ainsi de Purgatoire pour tous ceux qui sont  considérés comme ennemis par Ouattara  . Enfermés par dizaines dans des locaux de quelques métrés carrés, en compagnie de scorpions et de serpents ces prisonniers politiques ne sortent de là que lorsque leur situation sanitaire nécessite de soins urgents, ou pour aller répondre de crimes imaginaires devant des tribunaux créés ad-hoc... Même la sacralité des camps de réfugiés sera violée. C'est ainsi que le 20 juillet 2012 , sous les yeux des casque bleus qui devaient assurer la protection de réfugiés et déplacés de guerre, de centaines de réfugiés seront massacrés dans le camp de Nahibly à Duékoué, par les miliciens de Ouattara, en présence des autorités administratives et militaires ivoiriennes. Les images publiées par la chaine française FRANCE 24 (pourtant proche du régime Ouattara ) lors de la découverte de charniers contenant ces réfugiés, montrent en effet des réfugiés qui sont amenés par des militaires vers des destinations inconnues.

Les crimes de Ouattara ont atteint une telle dimension que même les soi disant organisations des droits de l'Homme qui le protègent, se sentent désormais obligés d'en dénoncer quelques uns. La semaine dernière Amnesty, et cette semaine la FIDH ont en effet dècouvert ce que les ivoiriens dénoncent depuis plus de 18 mois. Ouattara massacre le peuple ivoirien, sous le silence abasourdissant du reste du monde.  Il faut dire que ces dénonciations sont tellement timides qu'elles n’empêchent nullement Ouattara et ses hommes armés de continuer leurs sales besognes.  Cette semaine par exemple, pendant qu'Amnesty International et la FIDH publiaient  leurs rapports, Koné Zakaria, l'un des chefs militaires de Ouattara, faisait irruption dans une prison civile , y neutralisait les gardiens et prélevait au vu et au su de tous, plus d'une centaine de  prisonniers politiques et militaires qu'il emmenait vers une destination inconnue. Certains croient que ces prisonniers aient pris la direction des goulags du nord, mais rien ne nous dit qu'ils soient encore en vie.


Voilà dépeint le régime d'Alassane Dramane Ouattara. Un régime unique en son genre en Afrique. Un  régime qui empêche les rassemblements des partis d'opposition, qui emprisonne , torture, fait disparaitre, tue des opposants, tout ceci sous le regard indifférent de la communauté internationale qui l'a installé et qui aujourd'hui semble avoir oublié de quel coté de la planète de trouve la Côte d'Ivoire.


ACC-Côte d'Ivoire.More than 200 people including leaders of the main opposition party ( FPI ) have faced illegal detention and torture with many still languishing behind bars, Amnesty International can reveal after members of the organisation returned from a month-long mission to IvoryCoast.

“We were able to meet dozens of detainees who told us how they have been tortured by electricity or had molten plastic poured on their bodies, two of them have been sexually abused. Some have been held for many months and denied contact with their families and access to lawyers” said Gaëtan Mootoo, Amnesty International researcher on West Africa

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