Le médiocre prospère toujours dans le désordre
Les médiocres prospèrent toujours dans le désordre, qu'ils créent volontairement ou qu'ils suscitent en poussant à la radicalisation des positions, à travers des provocations, des frustrations, des exclusions volontaires ou la propagation des discours de haine. C'est ce qu'on désigne en math appliquée par le terme de "technique du déplacement des repères": Quand tu sais que dans un environnement normal de paix et de démocratie tu ne peux avoir de chance d'être là où tu veux être parce que tu n'as ni les compétences ni les parchemins requis (dans ce cas tes coordonnées sont négatives), alors tu t'arranges pour changer l'environnement pour l'adapter à tes compétences et à ce que tu sais faire le mieux ( tu déplaces le repère, pour que tes coordonnées deviennent positives).
Ceux qui de toute leur vie n'ont pour unique expérience que l'usage de la violence et qui ne savent que voler des biens publics et verser le sang pour s'imposer, mais qui en dehors de cette expérience négative dans des affaires criminelles, n'ont aucune autre compétences attestées, et qui pourtant ont des ambitions de pouvoir, s'arrangent toujours pour créer un environnement de désordre dans lequel ils excellent. Le but étant d'imposer à la société qu'elle ait recours à eux.
Dans un contexte où toutes les alliances d'intérêts opposés et croisés restent possibles, ceux qui s'interrogent sur l'identité des commanditaires du désordre ne doivent pas chercher loin. Ils doivent juste se poser la question de savoir à qui profite le crime. Cui bono ? C'est là que cette locution interrogative latine prend tout son sens, car très souvent les vrais responsables d’un crime peuvent ne pas être ceux vers lesquels l’évidence guide notre regard. Bon début de semaine à tous !
Doumbia Major